Taxe d’habitation : qui doit encore la payer en 2025 ?

La taxe d’habitation sur les résidences principales a été supprimée, mais reste applicable pour certains types de biens.

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Image d'un avis de la taxe d'habitation
Taxe d'habitation qui doit encore la payer en 2025 | Econostrum.info

Depuis janvier 2023, la taxe d’habitation sur les résidences principales a été supprimée pour la grande majorité des foyers. Cependant, cette exonération ne concerne pas tous les types de logements. Certaines situations, comme les résidences secondaires ou les locaux vacants, demeurent soumises à cette taxe. Dans ce contexte, il est essentiel de comprendre qui doit encore payer la taxe d’habitation en 2025 et dans quelles conditions.

La suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales a été instaurée pour alléger les foyers français, et a été progressivement mise en place entre 2018 et 2023. Depuis cette dernière étape, les 99 % des foyers fiscaux n’ont plus à s’acquitter de cette taxe. L’objectif était de réduire la pression fiscale sur les ménages, notamment ceux aux revenus modestes. Toutefois, cette mesure ne s’applique qu’aux résidences principales. En d’autres termes, si le bien concerné est une résidence secondaire ou un local vacant, la taxe d’habitation reste due.

En 2025, les résidences secondaires restent soumises à la taxe d’habitation, que ce soit pour des logements meublés occupés par un propriétaire, un usufruitier ou un locataire. La taxe est calculée sur la base de la valeur locative du bien et de la commune dans laquelle il se situe. Les propriétaires de ces résidences doivent donc s’acquitter de cette taxe, même si leur revenu fiscal de référence ne dépasse pas certains seuils.

De plus, la taxe sur les logements vacants reste en vigueur pour les biens non occupés. Les propriétaires de logements inoccupés depuis plus d’un an sont ainsi soumis à une taxe supplémentaire sur les propriétés vacantes. Cette mesure vise à encourager la remise sur le marché des logements vacants, en particulier dans les zones tendues. Si un logement est considéré comme vacant, le propriétaire doit également payer la taxe, à moins de justifier d’une raison légitime pour l’absence de locataire (comme des travaux en cours).

Qui peut bénéficier d’une exonération de la taxe d’habitation sur sa résidence principale ?

Bien que la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales profite à une large majorité, des exonérations ou réductions restent possibles dans certains cas. Par exemple, les personnes âgées, handicapées ou bénéficiant de certaines aides sociales peuvent demander un dégrèvement de la taxe d’habitation si leur revenu fiscal de référence est particulièrement faible. De plus, les colocations ou certaines situations particulières, comme l’occupation temporaire du logement, peuvent également donner lieu à des réductions.

Si un propriétaire reçoit un avis de taxe d’habitation alors qu’il estime que l’exonération lui est due, pour une résidence principale, par exemple, il peut contester la taxe. La réclamation se fait directement via le service de messagerie sécurisée sur impots.gouv.fr, comme l’indique le site gouvernemental impôts.gouv.fr. Cette possibilité est également valable si l’avis est incorrect, par exemple si le logement est mal déclaré ou s’il ne correspond pas aux critères de résidence principale.

Dans tous les cas, il est impératif de respecter les dates limites de déclaration pour éviter des pénalités. Les réclamations doivent être faites avant le 31 décembre de l’année suivant l’avis d’imposition.

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