Avec le lancement de la nouvelle année, la taxe régionale sur les certificats d’immatriculation subira une augmentation. À partir du 1ᵉʳ janvier 2024, les cartes grises coûteront donc plus cher, et les taux d’augmentation varient d’une région à une autre. Découvrez où vous allez payer votre document au tarif le plus réduit !
Avec la situation actuelle de l’économie nationale, marquée par un taux d’inflation toujours élevé malgré sa relative stabilité en cette fin d’année et l’activité sensiblement ralentie, le marché de l’automobile n’a pas échappé à cette réalité généralisée sur tous les secteurs. Par conséquent, les opérations d’immatriculations ont connu une baisse à leur tour. Cela explique donc cette mesure de révision à la hausse de la taxe sur les certificats d’immatriculation, décidée par plusieurs régions, pour compenser le manque à gagner des recettes en baisse. « Les conseils régionaux ont effectivement le pouvoir de fixer selon leur bon vouloir le tarif du cheval fiscal, sans dépasser 60 euros », rappelle Ouest France dans son point sur la question.
La taxe la plus élevée en Bretagne, et la plus basse en Corse
C’est la Normandie qui détient la palme de ces augmentations avec un taux de 31 %. « Le 19 octobre, lors de son assemblée plénière, la région présidée par Hervé Morin a décidé d’augmenter le prix du cheval fiscal de 35 à 46 euros à partir du 1ᵉʳ janvier 2024. Cela représente une hausse de 31 %, justifiée à l’époque par l’équation budgétaire difficile de la collectivité » peut-on lire sur Ouest France. Il faut dire que cette taxe est parmi les plus lucratives en termes de recettes pour les régions et sa baisse durable ces dernières années, (dégringolant de 108 millions d’euros en 2019 à 82 millions d’euros en 2023) a sensiblement affecté les équilibres budgétaires aux niveaux des localités.
Dans la région Ile-de-France, l’assemblée a également voté le même recours en retenant une hausse de 19 %. Ainsi, le cheval fiscal sera taxé à 54,95 euros à partir du 1ᵉʳ janvier 2024, contre 46,15 euros actuellement. Malgré ces hausses considérables, la taxation la plus relevée demeure celle imposée en Bretagne, étant de l’ordre de 55 euros par cheval fiscal. À l’inverse, la Corse se distingue par son titre de région la moins onéreuse dans ce domaine, avec un cheval fiscal à 27 euros. Dans les Hauts-de-France, il est maintenu à 34,5 euros.
Les véhicules électriques exonérés
Pour s’offrir la carte grise la moins chère, il faudra désormais opter pour la voiture électrique ou à hydrogène qui est tout simplement exonérée de la taxe d’immatriculation en France. Particulièrement avec les nouvelles mesures prises ces derniers temps dans plusieurs régions qui ont opté pour la suppression des réductions (allant parfois jusqu’à 100 %), jusque-là, observées sur les véhicules hybrides. Cela concerne notamment la Bretagne, l’Ile-de-France, l’Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine et les Pays de la Loire. Ouest France ajoute que « la Normandie, mais aussi la région Centre-Val-de-Loire, vont mettre fin à ces exonérations pour les véhicules hybrides ainsi que ceux fonctionnant au GPL ou au superéthanol E85 à part ».