À l’automne prochain, les propriétaires soumis à la taxe foncière devront régler cet impôt comme tous les ans. Malgré quelques hausses constatées dans certaines grandes villes françaises, la grande majorité d’entre elles ont décidé de maintenir les mêmes taux.
D’après l’étude annuelle du cabinet FSL, qui se base sur les délibérations votées, 81 % des communes de plus de 100 000 habitants, ainsi que leurs intercommunalités, ont fait le choix de ne pas toucher au taux de la taxe foncière et de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Au total, les propriétaires de 34 grandes villes de plus de 100 000 échappent à cette hausse. S’agissant des villes de 40 000 à 100 000 habitants, 85 % renoncent à la revalorisation du taux de cet impôt.
Cependant, si les contribuables de ces villes échappent à une augmentation locale plus importante, ils ne sont pas épargnés par la hausse nationale de 3,9 % appliquée pour cette année. Cette révision à la hausse est due à la revalorisation forfaitaire des valeurs locatives qui font office de base de calcul de cet impôt. Mais cette hausse n’est pas la même pour tout le monde, puisque ce sont les collectivités locales qui fixent le taux final. En 2024, plusieurs villes ont déjà annoncé de combien s’élèvera la progression de la taxe foncière cette année.
Les villes où la taxe foncière augmente, et celles où elle baisse
La majoration la plus conséquente du taux de la taxe foncière concerne la ville de Nice. Le maire Christian Estrosi a, en effet, fait voter une progression de 19,2 %. À Saint-Etienne, la hausse est de l’ordre de 15%. Une augmentation de 14% a également été décidée à Annecy, en Haute-Savoie. De son côté, la commune de Villeurbanne, dans le Rhône, a annoncé aux propriétaires une hausse 10 % dans la localité. Au mois de mars, c’était au tour de la ville de Nancy d’indiquer une progression à hauteur de 14,5%.
C’est aussi le cas du côté de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, où la hausse est de l’ordre de 6% cette année. Du côté de Meaux, en Seine-et-Marne, la taxe foncière devrait augmenter de 4% cette année, « soit une augmentation de 69 euros en moyenne pour les Meldois », avait détaillé la commune au mois de novembre dernier.
À Saint-Priest, dans le Rhône, c’est une augmentation de 4,89% qui a été votée le 29 février dernier. D’après les données de FSL, la hausse moyenne de la taxe foncière est de 1,2 % au niveau des grandes villes, contre 1,7 % l’année précédente. De l’autre côté, les villes de Brives-la-Gaillarde (Corrèze), Castres (Tarn), Maintes-la-Jolie (Yvelines), Wattrelos (Nord) et Brest (Finistère) ont décidé de baisser leurs taux en 2024, un recul entre 0,4 et 2,6 %.
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