Vendredi, les députés ont voté en faveur de l’alourdissement de la fiscalité sur le transport aérien. En réaction à cette mesure, le syndicat des pilotes de ligne monte au créneau et appelle à une grève le 14 novembre.
Face à un déficit public dépassant 6 %, le nouveau gouvernement veut agir pour redresser la barre. Dans le cadre du budget de 2025, le gouvernement Barnier espère faire 60 millions d’économies. Pour y arriver, plusieurs mesures ont déjà été indiquées. Mais outre la limitation des dépenses, le gouvernement compte booster les rentrées d’argent.
Pour ce faire, le gouvernement avait annoncé son intention d’alourdir la fiscalité sur le trafic aérien. Vendredi, les députés de l’Assemblée nationale avaient approuvé cette proposition. Toutefois, cette hausse de la taxe sur les billets d’avion a été limitée à un an, et elle n’inclut ni la Corse ni l’outre-mer.
En réaction à une telle mesure, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a appelé à une grève jeudi 14 novembre et à un rassemblement devant l’Assemblée nationale. « Contre la volonté du gouvernement de prélever un milliard supplémentaire par an sur le secteur aérien, nous appelons les pilotes, mais aussi tous les salariés du secteur aérien à se mobiliser le 14 novembre », a annoncé, dimanche 10 novembre, un porte-parole du syndicat des pilotes de ligne. « Nous appelons à un rassemblement près de l’Assemblée nationale en fin de matinée », précise-t-on encore.
« Alors que de nombreux acteurs du secteur aérien se remettent à peine des effets prolongés de la période de la crise de Covid-19, cette imposition supplémentaire entraînera à terme des dizaines de milliers de suppressions d’emplois en France », dénonce le syndicat des pilotes de ligne.
D’autres syndicats du secteur aérien appellent à la grève
Comme ce dernier, plusieurs autres organisations syndicales du secteur ont appelé à la protestation. En effet, l’UNSA transport, l’UNSA PNC, la CFE-CGC FNEMA, l’UNAC, le SNPNC-FO et FEETS-FO ont invité « tous les salariés du secteur aérien à venir manifester leur désaccord avec cette taxation mortifère pour les emplois devant l’Assemblée nationale le 14 novembre ».
« Ce projet est une attaque sans précédent sur le secteur de l’aérien en France, ses emplois, sa compétitivité et sa pérennité », peut-on lire dans le communiqué commun desdites organisations. Avec la hausse de cette taxe sur les transports aériens, les voyageurs seront, aussi, impactés, puisque les prix des billets devraient augmenter.
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