Plusieurs solutions ont \u00e9t\u00e9 propos\u00e9es pour faire face \u00e0 ce besoin. Les sp\u00e9cialistes suisses ont sugg\u00e9r\u00e9 de recourir aux travailleurs \u00e9trangers<\/strong> pour combler ce manque. Natalie Imboden, membre du syndicat UNIA, a soulign\u00e9 l’importance cruciale des travailleurs pour l’\u00e9conomie suisse<\/strong> et a plaid\u00e9 pour des investissements dans la formation des nouveaux arrivants. Si aucune mesure n’est prise d’ici 2025, cela pourrait co\u00fbter environ 60 milliards de francs suisses,<\/strong> selon des \u00e9tudes men\u00e9es par Employ\u00e9s suisses, sp\u00e9cialiste du secteur professionnel.<\/p>\n

D’autre part, une autre proposition a \u00e9t\u00e9 avanc\u00e9e : celle d’une Suisse de 10 millions d’habitants pour mieux g\u00e9rer les d\u00e9fis li\u00e9s au vieillissement et \u00e0 la baisse de la population.<\/strong> Cependant, cette proposition risque de diviser le pays. L\u2019Union patronale suisse et les syndicats proposent \u00e9galement des solutions pour faire face \u00e0 cette p\u00e9nurie. Une premi\u00e8re proposition consiste \u00e0 faciliter la reconnaissance des dipl\u00f4mes \u00e9trangers<\/strong>, ce qui permettrait aux \u00e9trangers de rejoindre le march\u00e9 du travail suisse<\/strong> et d’aider \u00e0 surmonter cette insuffisance.<\/p>\n

Ouvrir le march\u00e9 du travail aux femmes pourrait \u00e9galement \u00eatre une cl\u00e9 pour permettre \u00e0 un plus grand nombre d’entre elles d’occuper des postes et de combler le vide. Une autre proposition vise \u00e0 accro\u00eetre les opportunit\u00e9s d’emploi pour les personnes handicap\u00e9es et \u00e0 r\u00e9duire la bureaucratie.<\/p>\n

Arnon, chef d’une entreprise m\u00e9dicale, a r\u00e9agi \u00e0 ce sujet en appelant \u00e0 une meilleure formation professionnelle pour faire face \u00e0 la p\u00e9nurie de main-d’\u0153uvre en Suisse<\/strong>. Il a critiqu\u00e9 la s\u00e9lection rigoureuse des m\u00e9decins lors du recrutement et a ajout\u00e9 : \u00ab Dans mes recrutements, je privil\u00e9gie les dipl\u00f4mes obtenus et les comp\u00e9tences qu’ils repr\u00e9sentent \u00bb. Des changements sont donc n\u00e9cessaires sur le march\u00e9 du travail suisse malgr\u00e9 les salaires attractifs propos\u00e9s,<\/strong> afin d’\u00e9viter une d\u00e9t\u00e9rioration continue de la situation, surtout face \u00e0 la concurrence accrue des autres pays qui cherchent \u00e0 am\u00e9liorer leurs propres secteurs.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"