Chaque année, les automobilistes doivent renouveler leur vignette autoroutière afin de pouvoir circuler légalement sur le réseau suisse. La version 2024 expirera officiellement le 31 janvier, rendant obligatoire l’achat de la vignette 2025 dès le 1ᵉʳ février. Cette dernière est disponible sous deux formes : physique à coller sur le pare-brise et électronique, à activer en ligne.
Le Touring Club Suisse (TCS) rappelle que la vignette électronique n’est pas renouvelée automatiquement. Contrairement à certaines prestations numériques, aucun système d’alerte ou de rappel n’est mis en place. Il revient donc aux usagers de veiller eux-mêmes à effectuer l’achat de la nouvelle vignette afin d’éviter toute contravention.
200 francs d’amende pour les contrevenants
Dès le 1ᵉʳ février, tout véhicule circulant sans la vignette 2025 ou arborant encore la version 2024 sera en infraction. Les conducteurs s’exposeront alors à une amende forfaitaire de 200 francs. Cette règle s’applique sans exception sur l’ensemble du réseau autoroutier suisse.
Le prix de la vignette reste fixé à 40 francs, qu’il s’agisse de la version physique ou électronique. Afin d’éviter des frais supplémentaires injustifiés, le TCS recommande d’acheter la version numérique uniquement sur le site officiel de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF).
Concernant la vignette physique, elle reste disponible dans les points de vente habituels. Elle doit être collée à l’intérieur du pare-brise, bien visible, sans gêner la visibilité du conducteur.
Une source de financement pour les infrastructures de transport
Les recettes générées par la vente des vignettes sont directement affectées au Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA). Ce fonds joue un rôle essentiel dans l’entretien, l’exploitation et le développement des autoroutes suisses.
Au-delà du réseau autoroutier, une partie de ces fonds est également allouée aux grands projets liés au trafic d’agglomération. Ils permettent notamment de financer des interfaces multimodales, des infrastructures pour les cyclistes et les piétons, ainsi que certains projets de transports publics.