Les universités suisses progressent dans le classement mondial en 2025

En 2025, l’ETH Zurich et l’EPFL se distinguent dans le classement mondial de Shanghai, affirmant la position de la Suisse dans l’éducation supérieure.

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Les universités suisses progressent dans le classement mondial ShanghaiRanking Consultancy en 2025 : Crédit : ETH Zürich | Econostrum.info - Suisse

Chaque année, le ShanghaiRanking Consultancy publie son classement des meilleures universités mondiales. Ce classement est devenu une référence pour les étudiants, les chercheurs, et les décideurs dans le monde entier, car il permet de mesurer la performance académique et scientifique des institutions. 

En 2025, le classement Shanghai offre une occasion de voir où se situe la Suisse par rapport aux autres pays, et d’observer l’évolution des établissements suisses depuis 2024. Il en ressort que, malgré une prédominance des universités anglo-saxonnes, certaines institutions romandes connaissent des progrès significatifs, consolidant ainsi la place de la Suisse sur la scène internationale.

L’évolution des universités suisses dans le classement Shanghai

Le classement ShanghaiRanking 2025 confirme la position de leader de l’ETH Zurich, qui reste l’université suisse la mieux classée, occupant la 22ᵉ place au niveau mondial. Toutefois, cette position marque une légère régression par rapport à 2024, où elle figurait à la 21ᵉ place. Son score a baissé de 44,5 à 44,1 points, ce qui a permis à l’université chinoise de Tsinghua de passer devant elle. L’ETH Zurich conserve néanmoins son rôle de phare dans le paysage académique suisse, en raison de sa forte contribution à la recherche scientifique, notamment dans les domaines de l’ingénierie et des sciences naturelles.

À la deuxième position en Suisse, l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) a connu une belle progression. Elle a gagné 11 places en une année, passant de la 55ᵉ place en 2024 à la 44ᵉ en 2025. Cette ascension notable témoigne de l’excellence croissante de l’EPFL dans la recherche scientifique et l’innovation technologique. Son score global a également progressé, passant de 32,2 à 34,1, un signe indéniable de son rayonnement mondial.

L’Université de Genève, quant à elle, reste stable à la 58ᵉ place. Bien que son score ait légèrement diminué (de 32 à 31,9), elle conserve une position respectable dans le classement mondial, grâce à son expertise dans les sciences sociales, les sciences de la santé et les sciences humaines. L’Université de Zurich, en revanche, a gagné trois places en 2025, passant de la 67ᵉ à la 64ᵉ place. Son score a également progressé de 30 à 30,8, ce qui montre une amélioration continue de la qualité de la recherche et de l’enseignement.

En observant ces évolutions, on peut conclure que les institutions suisses, en particulier l’ETH Zurich et l’EPFL, continuent de renforcer leur position parmi les meilleures universités du monde, notamment grâce à des investissements importants dans la recherche et à des partenariats stratégiques à l’international.

Les critères du classement Shanghai : une évaluation rigoureuse de l’excellence académique

Le classement de Shanghai repose sur des critères très spécifiques, axés sur la recherche et l’impact scientifique. Le ShanghaiRanking Consultancy ne prend pas en compte la qualité de l’enseignement ou la satisfaction des étudiants, mais se concentre plutôt sur des indicateurs mesurables qui reflètent l’influence académique et scientifique d’une institution.

Parmi les critères les plus importants figurent le nombre d’anciens élèves (alumni) ayant reçu des prix prestigieux tels que le Prix Nobel ou la Médaille Fields, qui témoignent de la qualité académique des institutions. De même, la récompense d’enseignants et de chercheurs influents dans le monde entier, notamment par des prix internationaux, joue un rôle central. Cela reflète la capacité d’une université à attirer des talents d’exception, ce qui est crucial pour son prestige et son impact global.

Le classement se base également sur le nombre d’articles scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture, telles que Nature ou Science, qui sont considérées comme des références dans la communauté scientifique. En outre, l’influence des publications est mesurée par le nombre de citations dans des bases de données comme le Web of Science, un critère fondamental pour évaluer la pertinence et l’impact des travaux d’une institution. Le nombre d’articles indexés dans des indices de citation spécialisés, tels que le Science Citation Index Expanded (SCIE) et le Social Sciences Citation Index (SSCI), est également pris en compte. Enfin, la performance académique par étudiant est un facteur décisif pour évaluer l’efficacité des institutions dans la transmission de connaissances.

Ainsi, l’ETH Zurich et l’EPFL brillent particulièrement dans ces critères, en raison de leur production scientifique de haute qualité et de leur influence dans des domaines tels que l’ingénierie, la physique, et la biotechnologie. Leur place dans le top 100 mondial est bien méritée et reflète leur contribution importante à la recherche de pointe à l’échelle internationale.

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