Cette étude, menée par le site « World of Card Games », repose sur plusieurs critères rigoureux pour évaluer l’intelligence des nations. En plus des nominations aux Prix Nobel, qui témoignent de la reconnaissance des sciences et des recherches dans le pays, des données sur le QI moyen, le niveau d’éducation et les classements universitaires ont été prises en compte. Ces éléments permettent de dresser un tableau complet des capacités intellectuelles d’une population à travers différentes dimensions.
Avec 1099 nominations aux Prix Nobel, la Suisse devance la Grande-Bretagne, qui détient 2392 nominations, mais reste derrière en termes de QI moyen et de niveau d’éducation. Ce pays se distingue également par un QI moyen de 99,24 et un système éducatif performant, où 40,02% de la population possède au moins un diplôme de Bachelor, et 18,05% détient un Master ou une qualification équivalente. Ces résultats, issus de sources reconnues telles que l’organisation des Prix Nobel, la World Population Review et la Banque mondiale, placent la Suisse en tête de ce classement mondial.
Une évaluation complète et objective
Le classement repose sur une combinaison de critères mesurables qui sont des indicateurs solides de l’intelligence collective d’un pays. En premier lieu, le nombre de nominations aux Prix Nobel se révèle un facteur clé, avec 1099 nominations pour la Suisse, qui, bien que derrière la Grande-Bretagne (2392 nominations), devance largement d’autres nations. Le QI moyen de la population suisse est également un critère décisif, se chiffrant à 99,24, un score qui dépasse de nombreuses autres nations.
Le niveau d’éducation est un autre indicateur important. En Suisse, près de 40% de la population a obtenu un diplôme de Bachelor, tandis que 18% détient un Master ou une qualification équivalente, des chiffres qui soulignent l’efficacité du système éducatif suisse.
L’intelligence en termes d’éducation et de recherche
En matière d’éducation, la Suisse affiche des résultats impressionnants. Le pays est le foyer de 32 universités ayant été nominées pour le Prix Nobel, un chiffre qui témoigne de la reconnaissance internationale de son système académique. De plus, la majorité de la population suisse bénéficie d’un niveau d’éducation supérieur, avec près de 40% possédant un diplôme de Bachelor. Cela place la Suisse dans une position privilégiée en termes de capital humain et de productivité intellectuelle.
L’Allemagne, bien qu’ayant un bon QI moyen et de nombreuses nominations aux Prix Nobel, ne figure qu’à la 7e place, en raison d’un niveau d’éducation jugé relativement faible. Ce contraste montre à quel point l’équilibre entre recherche académique et éducation de qualité est crucial dans ce type de classement.
L’Europe et la place des États-Unis dans le classement
L’étude montre clairement que l’Europe domine le classement, avec la Suisse en tête, suivie de près par la Grande-Bretagne, qui, malgré ses 2392 nominations aux Prix Nobel, ne parvient pas à dépasser la Suisse en raison d’un QI moyen et d’un niveau d’éducation légèrement moins élevés. La Grande-Bretagne obtient 89,40 points, et les États-Unis, avec un score de 84,93 points, occupent la 3e position, principalement grâce à un bon QI moyen et un nombre élevé de nominations aux Prix Nobel.
L’impact des Prix Nobel : Une perspective historique
Les Prix Nobel jouent un rôle central dans ce classement, comme le souligne le physicien Marc Kastner, qui décrit ces prix comme un « indicateur retardé » des succès scientifiques d’un pays. La Suisse, en particulier, a bénéficié de son soutien historique à la recherche scientifique au XXe siècle, un facteur ayant indéniablement contribué à sa position de leader. Mais il est important de noter que ces prix ne mesurent pas toutes les facettes de l’intelligence, et certains aspects, comme la créativité technologique ou l’innovation non scientifique, échappent à cette évaluation.