La Suisse révise 33 parcours de formations professionnelles pour mieux répondre à la demande

Face aux mutations du marché du travail, la Suisse adapte ses offres de formation. En 2025, le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) a révisé ou créé 33 parcours professionnels, tout en supprimant des professions devenues obsolètes. Une approche pour répondre aux besoins économiques actuels et futurs.

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Formations professionnelles
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Les prescriptions relatives aux formations professionnelles en Suisse sont réexaminées tous les cinq ans, afin d’intégrer les évolutions économiques et sociales. Cette année, plusieurs professions nouvelles ont été introduites, notamment dans les domaines de la restauration et de l’orthopédie. Ces mises à jour garantissent que les compétences enseignées répondent aux exigences des employeurs et offrent de véritables perspectives de carrière.

Certaines professions sont également retirées de la liste, lorsque leurs compétences ne correspondent plus aux attentes du marché. Cela témoigne de l’importance d’un système flexible capable de s’ajuster aux réalités du monde professionnel.

Une adaptation continue des formations

En 2025, le SEFRI a approuvé ou modifié 33 parcours de formation, dont 13 au niveau initial et 20 au niveau supérieur. Parmi ces nouveautés, la création d’une attestation fédérale de formation professionnelle (AFP) pour les gestionnaires en restauration de système illustre cette démarche. Ces professionnels œuvrent dans des entreprises telles que des chaînes de restaurants, des services de restauration collective ou des établissements de type take-away, où les processus sont standardisés.

Dans le domaine de la santé, un brevet fédéral pour les spécialistes en technique orthopédique de chaussures a également été instauré. Ces professionnels confectionnent des chaussures orthopédiques adaptées aux besoins spécifiques des clients, tout en dirigeant des ateliers et en encadrant les collaborateurs. Ces innovations visent à répondre aux besoins d’un marché de plus en plus spécialisé et exigeant.

Huit professions supprimées pour mieux coller aux attentes

En parallèle, certaines professions ont été abandonnées. Huit formations supérieures, telles que maître luthier, maître marbrier ou encore économiste d’entreprise PME, ne sont plus proposées. Ces suppressions reflètent une faible demande pour ces qualifications sur le marché du travail.

Le SEFRI précise que ces révisions permettent d’optimiser les offres de formations professionnelles, tout en assurant leur pertinence face aux mutations économiques. Ces ajustements incluent aussi des mesures dans des secteurs en tension, comme celui des soins infirmiers. Le Département fédéral de l’économie (DEFR) a ainsi autorisé les détenteurs d’anciens diplômes HES à porter le titre de « Bachelor of Science », une reconnaissance visant à valoriser la profession et à atténuer la pénurie de personnel qualifié.

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