Comme de nombreux autres pays étrangers, la Suisse a considérablement augmenté le nombre de véhicules électriques vendus au cours des dernières années. Une bonne nouvelle pour l’écologie et l’environnement, certes, mais qu’en est-il de l’économie du pays ? Pas si sûr que ça, puisque cela entraîne une baisse des revenus liés aux taxes des modèles à combustion.
Pour pallier cette situation, la Suisse s’apprête à mettre au point un nouveau système d’impôt, en obligeant les citoyens à choisir entre deux nouvelles mesures en plus de la taxe à l’importation.
Une nouvelle taxe sur les véhicules électriques bientôt appliquée en Suisse
En Suisse, tout véhicule immatriculé est soumis à un impôt annuel, quel que soit le type et le modèle de véhicule. Ainsi, chaque propriétaire est tenu de régler régulièrement à son canton de résidence l’impôt sur la circulation, dont le montant varie d’une région à l’autre. Les voitures électriques ne font pas exception et sont également soumises à cette règle, avec des exonérations dans certains cantons et des rabais dans d’autres, comme c’est le cas à Berne ou à Bâle-Ville.
Cependant, cette situation pourrait changer très prochainement étant donné l’augmentation significative du nombre de véhicules électriques en circulation en Suisse. C’est d’ailleurs ce qui a incité le gouvernement à imposer une taxe à l’importation en début d’année. De plus, un nouvel impôt est sur le point d’être introduit après un vote.
Dans ce cadre, les citoyens devront choisir entre deux options distinctes. La première consiste à taxer l’énergie consommée, c’est-à-dire les kWh de courant chargé, sur le modèle de la taxe au litre appliquée directement à la pompe. Quant à la deuxième alternative, elle concerne la taxation basée sur les kilomètres parcourus, ce qui pourrait nécessiter l’installation d’un système GPS. Bien que cette deuxième solution semble techniquement complexe à mettre en œuvre, elle pourrait néanmoins s’avérer tout aussi efficace que la première.
Des pays comme la France pourraient prendre exemple sur la Suisse
À l’instar de la Suisse, de nombreux autres pays font actuellement face à une diminution des ventes de voitures thermiques et à une augmentation des véhicules électriques sur les routes. Cela entraîne logiquement une baisse des revenus liés aux taxes des modèles à combustion, incitant ainsi la plupart des gouvernements à réagir face à la montée en puissance des voitures électriques.
C’est également le cas en France voisine, où l’on pourrait suivre l’exemple de la Suisse en matière de nouvelles taxes sur les véhicules électriques. Actuellement, ces modèles bénéficient de larges subventions en France, des avantages qui deviennent moins rentables à mesure que les ventes augmentent.