En début d’année, une taxe sur l’importation des véhicules électriques a été introduite, une mesure qui a considérablement impacté le marché dédié à ces véhicules. En effet, une chute significative de la demande a été constatée durant cette période, affectant profondément les différents acteurs du marché.
Dans le but d’améliorer cette situation, Auto-Suisse vient de prendre position sur cette question et exige l’application de nouvelles mesures afin de relancer les ventes de voitures électriques.
La nouvelle taxe entrave le marché des véhicules électriques
La situation du marché des voitures électriques en Suisse devient alarmante en raison de la nouvelle taxe d’importation introduite en début d’année, qui a entraîné un recul important des ventes de ces véhicules.
Lors de sa conférence annuelle qui s’est tenue jeudi dernier, Auto-Suisse, l’association des importateurs officiels d’automobiles en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein, s’est exprimée sur le sujet en abordant le recul considérable de la demande pour les véhicules électriques causé par cette nouvelle imposition. Auto-Suisse a également réclamé lors de cet événement l’introduction de meilleures conditions-cadre pour favoriser l’électromobilité, une initiative essentielle pour la transition énergétique.
« Avec la taxe de 4% sur l’importation des véhicules électriques introduite en début d’année, le Conseil fédéral a clairement commis une erreur », a déclaré Christoph Wolnik, directeur adjoint et porte-parole de l’association automobile lors d’une conférence de presse à Dübendorf, dans le canton de Zurich, jeudi dernier. Selon M. Wolnik, cet impôt a eu des effets « incroyablement » négatifs sur la demande, qui a reculé de manière significative depuis plus de six mois.
Un retard à rattraper
Selon les derniers chiffres publiés par l’association, la part de marché des voitures de tourisme entièrement électriques n’a été que de 17,6% au premier semestre de cette année, contre 20,9% sur l’ensemble de l’année 2023. « Nous devons maintenant lancer une forte offensive pour rattraper notre retard au cours du second semestre et idéalement transformer cette situation en une avance », a ajouté M. Wolnik.
Le président d’Auto-Suisse, Peter Grünenfelder, a également exprimé son avis sur la question, en soulignant que la branche automobile et la transition énergétique ne devraient pas être mises en danger par une régulation excessive qui génère des coûts supplémentaires. Ainsi, M. Grünenfelder demande à Berne de renoncer à une réglementation trop stricte, telle que celle envisagée dans la future ordonnance sur le CO2, et propose plutôt un assouplissement des valeurs cibles intermédiaires d’émissions.
