Après des années économiquement mouvementées, l’organisation « Employés Suisse » plaide fermement pour une revalorisation salariale, en particulier pour les revenus moyens. En effet, elle suggère que les salaires doivent augmenter jusqu’à 2,2 % en 2025.
La demande de l’association, représentant les travailleurs suisses, est motivée par le fait que, bien que l’économie montre des signes de reprise, les employés continuent à subir les conséquences des années difficiles passées. L’organisation juge donc nécessaire de revaloriser ces salaires médians, afin que les travailleurs puissent pleinement bénéficier de la situation économique plus favorable.
Après des années difficiles sur le plan économique, l’organisation «Employés Suisse» appelle de ses vœux une revalorisation salariale. Particulièrement pour les classes de salaire moyennes. https://t.co/lnZsZh9QRm
— Blick | fr (@Blick_fr) August 6, 2024
Le but est de renforcer la classe moyenne
L’organisation « Employés Suisse » constate une réalité préoccupante pour les travailleurs actifs. Malgré un recul de l’inflation, leur pouvoir d’achat réel n’augmente pas dans les mêmes proportions. Cela crée une pression croissante sur ces personnes, qui peinent à maintenir leur niveau de vie.
Particulièrement touchés, les salariés des classes moyennes voient leurs salaires nominaux certes progresser, mais sans réel gain de pouvoir d’achat. Jusqu’à présent, l’organisation avait surtout réclamé des revalorisations salariales pour les catégories les plus basses. Aujourd’hui, elle estime primordial de se pencher également sur le renforcement des rémunérations des classes moyennes. Elle explique qu’il est en effet essentiel que tous les actifs, quel que soit leur niveau de salaire, puissent bénéficier d’une juste reconnaissance de leur travail et d’un niveau de vie décent. L’organisation « Employés Suisse » entend ainsi porter cette exigence auprès des instances compétentes.
L’organisation appelle à des hausses « claires et nettes » des salaires
Les adaptations effectuées jusqu’à présent ont certes permis de réduire les différences de revenus entre les différents groupes d’employés, mais l’organisation souligne que cela a aussi conduit à une certaine insatisfaction au sein du personnel. En effet, bien que les écarts salariaux aient diminué, certains travailleurs estiment ne pas être suffisamment rémunérés à la hauteur de leurs compétences et de leur investissement.
C’est pourquoi l’organisation, représentée par son directeur Stefan Studer, appelle fermement les employeurs à accorder des hausses de salaire « claires et nettes ». Selon lui, ces améliorations salariales sont essentielles afin de garantir que « tous les collaborateurs se sentent valorisés et restent motivés pour fournir leur meilleure prestation » au sein de l’entreprise.