Starlink, le réseau satellitaire d’Elon Musk, déploie un Internet haut débit illimité pour 40 CHF par mois, couvrant même les zones les plus isolées de Suisse. Ce service inclut un minikit portatif, conçu pour les randonneurs et voyageurs en altitude, qui garantit une connectivité stable, même à des altitudes élevées.
Parallèlement, Starlink teste une technologie novatrice de communication directe entre satellites et smartphones, une option déjà adoptée par l’opérateur Salt. Ces avancées technologiques positionnent Musk comme un acteur incontournable de la connectivité moderne, capable de bouleverser des marchés établis.
Swisscom peut-elle relever le défi de Starlink ?
Face à cette concurrence, Swisscom, détenu à 51 % par l’État suisse, se montre prudent mais confiant. L’opérateur affirme que les limitations techniques et économiques des services satellitaires en font une solution complémentaire plutôt qu’une menace directe. Selon Swisscom, ses infrastructures terrestres offrent une performance supérieure et des services diversifiés, allant au-delà de la simple connectivité.
Toutefois, cette vision est remise en question. Philippe Nantermod, conseiller national PLR du Valais, a demandé au Conseil fédéral de clarifier la position stratégique de Swisscom. Il s’interroge sur la capacité de l’entreprise à maintenir sa compétitivité face à un modèle disruptif comme celui de Starlink, notamment dans les régions alpines mal desservies.
