Nouvelles révélations sur la richesse des multimillionnaires suisses

Publié le
Lecture : 2 min
Richesse
Nouvelles révélations sur la richesse des multimillionnaires suisses | Econostrum.info - Suisse

Après l’annonce de l’initiative de la Jeunesse Socialiste concernant la nouvelle taxe sur l’héritage, les plus gros multimillionnaires en Suisse deviennent le sujet de toutes les conversations et sont constamment scrutées.

Selon les résultats de l’étude menée par le Centre de recherche économique, sur les 3000 personnes les plus riches du pays, seules 8% appartiennent à la catégorie des chefs d’entreprise actifs. Pour les autres, il s’agit surtout de fortunes héritées.

Des multimillionnaires suisses par héritage

Aussi controversée soit-elle, l’initiative avancée par la Jeunesse Socialiste a conduit à de nombreuses révélations. Après avoir annoncé une imposition à hauteur de 50% sur les successions dépassant 50 millions de francs, de nombreuses personnes détenant les plus grandes fortunes du pays menacent de quitter la Suisse et de changer de résidence fiscale.

Les raisons derrière cette décision sont devenues un peu plus claires après la publication des résultats de l’étude menée par le Centre de recherche économique (KOF) de l’EPFZ, qui a révélé que 80% des ultra-riches ont hérité de leur fortune et que seulement 8% d’entre eux l’ont acquise par leur propre travail.

Pour parvenir à cette conclusion, l’organisme a analysé en détail les données relatives aux 300 personnes les plus riches du classement du magazine « Bilanz ». Verdict : « Depuis 1989, seuls 30 à 40% de tous les super-riches peuvent être considérés comme des autodidactes. Très peu ont accumulé leur richesse par le mariage. En revanche, plus de 60% sont entrés dans ce top 300 grâce à un héritage, une proportion encore plus marquée si l’on ne considère que la fortune des ultra-riches et non leur nombre. En effet, 80% de l’argent qu’ils possèdent leur a été transmis par héritage ».

Les autodidactes toujours aussi peu nombreux

Selon cette même étude, il a été révélé qu’aucun gestionnaire actif ayant construit sa fortune n’était inclus dans les classements de « Bilanz » entre 1989 et 1995, comme Peter Spuhler ou Christoph Blocher. Cette part a progressivement augmenté jusqu’en 2013 pour atteindre 8%. Depuis lors, ce pourcentage est légèrement en recul.

En outre, le super-riche moyen de ces classements correspond exactement au stéréotype de l’homme blanc plus âgé selon le KOF. De plus, il est toujours question de fortunes appartenant à des hommes dans 90% des cas étudiés. Cette enquête a également souligné que l’initiative proposée par la JS concerne 2600 autres multimillionnaires. Si le texte est adopté, de nombreuses personnes menacent de quitter le pays, ce qui pourrait poser problème étant donné que les 5% des Suisses les plus fortunés paient les deux tiers de l’impôt fédéral direct.

Suivez-nous sur Google News Econostrum.info - Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités.

Laisser un commentaire

Share to...