Le « chocolat Dubaï », qui rencontre un succès fulgurant en Suisse, fait face à un problème inattendu : les vols à l’étalage. Pour contrer cette situation, certaines enseignes comme Coop et Lolipop ont décidé de cacher les tablettes afin de les protéger.
Cette tendance met en lumière les défis auxquels sont confrontées les enseignes face à une demande exponentielle pour des produits spécifiques. Le phénomène soulève également des questions sur l’impact des réseaux sociaux dans la création de « produits stars » qui deviennent rapidement des cibles pour le vol.
Le chocolat Dubaï : une véritable star du rayon
Le chocolat à la pistache, surnommé « chocolat Dubaï », ne cesse de séduire les consommateurs suisses. Depuis son arrivée dans les rayons, ce produit haut de gamme, vendu près de 9 francs la tablette, a acquis une popularité impressionnante. Son succès, notamment alimenté par les réseaux sociaux, en fait un produit pris, mais aussi une cible pour les voleurs. Dans certains supermarchés et magasins, comme Coop, les tablettes ne sont plus exposées librement. Elles sont désormais stockées dans des zones sécurisées, souvent près des caisses, pour éviter les disparitions.
Les magasins comme la Coop Ville de Saint-François à Lausanne ont pu constater que, sur cinq tablettes en libre accès, trois ont été volées. Cette situation pousse Coop à adapter ses pratiques. Bien que l’enseigne insiste sur le fait que la majorité de ses clients sont honnêtes, elle précise que le chocolat Dubaï peut être proposé en dehors des rayons classiques en raison de la forte demande. Les responsables de la Coop ne souhaitent pas entrer dans les détails concernant les mesures de sécurité mises en place, mais connaître l’impact de la popularité de ce chocolat sur leur gestion en magasin.
Les autres enseignes face à cette tendance
Le phénomène du vol à l’étalage ne concerne pas seulement Coop. Le magasin Lolipop, situé en gare de Berne, est un autre exemple où les tablettes de chocolat Dubaï sont stockées dans des zones sécurisées. Ce dernier confirme avoir constaté que ces produits sont plus souvent volés en raison de leur statut particulier, largement alimenté par le buzz des réseaux sociaux. Il devient évident que ce chocolat est plus qu’un simple produit de consommation : il représente un symbole de tendance.
Cependant, toutes les enseignes ne constatent pas un tel phénomène. Spar et Lidl, par exemple, n’ont pas observé un taux de vol plus élevé concernant ce produit. Cela peut s’expliquer par des différences de prix, ou encore par le fait que Lidl propose un chocolat maison à un tarif similaire, ce qui tient peut-être moins l’attention des voleurs. Cette dynamique soulève des questions sur l’influence du prix, de la marque et de la présentation d’un produit sur son risque de vol.
