Les résultats d’un sondage conduit par la Banque nationale suisse (BNS) à l’automne dernier auprès de 2 000 personnes résidant en Suisse montrent une évolution nette des pratiques de paiement. L’utilisation des moyens scripturaux, notamment numériques, est en progression dans les achats du quotidien.
L’institution financière helvétique constate aussi une transformation des perceptions autour de l’argent liquide. Si son usage diminue, il reste perçu comme un élément indispensable par une large majorité de la population interrogée, rapporte Watson.
Une transaction sur cinq passe désormais par une application
Les paiements scripturaux poursuivent leur progression dans les usages. Pour les transactions réalisées sur place, la carte de débit devient aujourd’hui l’instrument le plus utilisé, selon les données publiées mardi par l’institut d’émission. Cette tendance, observée par la Banque nationale suisse, marque un recul de l’argent liquide au profit des moyens électroniques.
Les applications de paiement comme Twint occupent une place de plus en plus importante. Toujours d’après les conclusions de l’enquête menée par la banque centrale, ces outils sont désormais utilisés dans presque une transaction sur cinq, ce qui reflète une généralisation de leur usage au quotidien.
Une préférence affirmée pour les paiements numériques
Twint s’impose comme une application particulièrement prisée en Suisse. Ce service, qui permet d’effectuer des paiements via smartphone, s’est démocratisé au fil des années et trouve aujourd’hui sa place dans de nombreuses situations courantes.
Toujours selon la même source, les Suisses favorisent désormais l’usage de leur carte de débit et des apps comme Twint pour régler leurs achats. Ce changement d’habitude montre une adhésion croissante aux solutions numériques. Le passage du cash aux moyens électroniques semble ainsi s’accélérer dans les transactions de proximité.
Le maintien de l’argent liquide reste une exigence forte
Malgré la popularité croissante des paiements numériques, 95 % des personnes sondées souhaitent que l’argent liquide reste accessible comme moyen de paiement. Cette proportion très élevée, rapportée par l’autorité monétaire suisse, traduit un attachement marqué au cash, qui demeure une référence pour une grande partie de la population.
La banque centrale précise également qu’un nombre croissant de répondants expriment leur frustration face à la difficulté croissante d’obtenir des espèces. Ils évoquent notamment la diminution des lieux de retrait, une observation également soulignée dans le média suisses.