Le géant pharmaceutique Johnson & Johnson envisage de fermer son usine de vaccins à Berne, mettant en péril près de 300 postes. Une procédure de consultation a été ouverte pour examiner les alternatives possibles, dont une potentielle vente du site.
Deux facteurs expliquent cette décision : l’abandon d’un projet de vaccin et la construction d’un nouveau site aux Pays-Bas. La fermeture pourrait intervenir d’ici fin 2026, rapporte 20 Minutes.
Un projet de vaccin abandonné, un site redondant
Le retrait d’un vaccin en développement contre l’Escherichia coli a été l’un des éléments déclencheurs de cette réorientation stratégique. Janssen, filiale de Johnson & Johnson, n’a pas pu démontrer une efficacité suffisante du produit, ce qui a conduit à l’arrêt du projet.
Parallèlement, la société mère a investi dans une nouvelle usine de fabrication de vaccins à vecteurs lentiviraux aux Pays-Bas. Ce site est désormais censé répondre seul à la demande de l’entreprise, réduisant ainsi la pertinence industrielle du site bernois.
Une procédure de consultation ouverte
Face à cette situation, Johnson & Johnson a lancé une procédure de consultation. Cette démarche vise à examiner les différentes options possibles pour le site, dont la fermeture ou la revente.
Si aucune solution n’émerge de la consultation, la fermeture de l’usine pourrait être actée d’ici la fin de l’année 2026. Cette annonce concerne environ 300 salariés, qui verraient ainsi leur poste supprimé en l’absence de repreneur ou d’alternative industrielle viable.
En effet, le groupe pharmaceutique se réserve encore la possibilité de vendre l’usine, ce qui pourrait offrir une issue différente aux salariés concernés.
