Les salaires en Suisse vont augmenter en 2025, mais cette hausse sera plus modeste qu’en 2024. Malgré un ralentissement de la croissance salariale, les secteurs comme l’informatique et l’énergie se démarquent par des augmentations significatives, selon une enquête menée par UBS, rapporte Blick.
En 2025, les employés suisses verront leurs salaires augmenter de 1,4 % en moyenne, une hausse légèrement inférieure à celle de l’année précédente. Si l’inflation diminue, le pouvoir d’achat des travailleurs devrait ainsi rester stable, voire légèrement s’améliorer, offrant une perspective positive pour l’économie nationale. Toutefois, tous les secteurs ne profiteront pas de cette évolution de la même manière.
Un secteur technologique qui tire son épingle du jeu
Les secteurs de l’informatique, des télécommunications, de l’énergie et des déchets se distinguent particulièrement en 2025 avec des augmentations salariales pouvant atteindre 2 %. Cette évolution est notable, surtout dans un contexte où la moyenne des hausses salariales reste inférieure à ces chiffres.
Les entreprises de ces secteurs bénéficient d’une demande soutenue et d’un marché du travail hautement compétitif, ce qui justifie ces hausses conséquentes. La performance de ces secteurs devrait, par ailleurs, jouer un rôle dans la croissance économique attendue en Suisse.
Les secteurs chimiques et pharmaceutiques légèrement au-dessus de la moyenne
Les employés de l’industrie chimique et pharmaceutique verront, eux, une augmentation de salaire de 1,7 %. Ce secteur, essentiel à l’économie suisse, profite également de conditions favorables, même si la hausse est moins marquée que dans les secteurs technologiques et énergétiques.
Selon l’enquête d’UBS, les accords salariaux prévus pour 2025 permettent à ces travailleurs d’anticiper une augmentation bien au-delà de l’inflation prévue, offrant ainsi un gain réel de pouvoir d’achat.
Les secteurs en difficulté : médias et commerce de détail
D’un autre côté, certains secteurs peinent à suivre la tendance générale de hausse salariale. L’industrie des médias, ainsi que le secteur des matériaux et de la construction, ne dépasseront pas les 1 % d’augmentation en 2025.
Ce taux, bien inférieur à la moyenne nationale, montre que les secteurs moins demandés et ceux confrontés à des défis économiques rencontrent des difficultés à ajuster leurs salaires à la hausse. Le commerce de détail, également au bas de l’échelle, subit des pressions similaires, avec une hausse salariale limitée à 1 %.
Même si ces secteurs connaissent des augmentations salariales modestes, l’impact reste positif puisque ces hausses surpassent l’inflation attendue de 0,7 % pour l’année.
Cela permet à une grande partie des travailleurs de conserver un certain pouvoir d’achat, bien que cette hausse soit insuffisante pour compenser pleinement les autres coûts de la vie.
