Suisse : le Conseil d’État serre la vis sur les salaires de ces grands dirigeants publics

Le Conseil d’État genevois a décidé de réduire les salaires des dirigeants des établissements publics autonomes (EPA), afin de mieux équilibrer leurs rémunérations.

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Cette réforme, initiée par Pierre Maudet, ministre de la Santé et de la Mobilité, touche les principaux responsables de Genève Aéroport, des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), des Services industriels de Genève (SIG), et des Transports publics genevois (TPG). Toutefois, une exception notable concerne la directrice de l’IMAD, dont le salaire a été réévalué à la hausse.

En introduisant cette mesure, Pierre Maudet souhaite limiter les écarts entre les salaires des dirigeants des établissements publics, tout en reconnaissant la nécessité de réajuster les rémunérations jugées trop basses. Le nouveau plafond des salaires est désormais fixé à 262’661 francs de base, avec des variations selon les établissements.

Une baisse générale pour les grands dirigeants

Selon la Tribune de Genève, sous l’impulsion de Pierre Maudet, le Conseil d’État a réduit les salaires des dirigeants de plusieurs grands établissements publics de Genève, à commencer par Genève Aéroport. Le nouveau directeur, Gilles Rufenacht, percevra désormais 470’000 francs, soit une baisse significative par rapport à son prédécesseur. Aux Transports publics genevois (TPG), la rémunération du nouveau patron sera fixée à 290’000 francs, une diminution par rapport à l’ancien directeur.

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ne sont pas épargnés non plus. Le successeur de Bertrand Levrat verra son salaire ajusté à 390’000 francs, une réduction par rapport à la rémunération précédente de 450’000 francs. Du côté des Services industriels de Genève (SIG), la directrice Véronique Athané Ryser recevra un salaire légèrement inférieur à celui de son prédécesseur, avec une rémunération de 362’000 francs.

Une exception pour la directrice de l’IMAD

En effet, contrairement à ses collègues, Marie da Roxa, directrice de l’Institut genevois de maintien à domicile (IMAD), bénéficiera d’une augmentation salariale, avec une rémunération fixée à 310’000 francs. Selon Pierre Maudet, cette revalorisation vise à corriger une situation jugée injuste, car pendant plus de dix ans, son salaire a été considéré comme sous-évalué. Maudet a souligné qu’il était inéquitable qu’une femme occupant un poste de cette importance soit moins rémunérée que ses homologues masculins, d’autant que le travail de Marie da Roxa est largement reconnu dans le domaine.

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