Le
groupe Richemont a présenté des résultats trimestriels contrastés, marqués par un
recul en Asie-Pacifique et une croissance soutenue en Europe et en Amérique.
La maison de joaillerie Cartier, appartenant à Richemont, a publié des résultats trimestriels avec une diminution de son chiffre d'affaires 1%, à près de 5,3 milliards d'euros, freiné principalement en Asie-Pacifique. Malgré ces défis, le groupe a observé une augmentation dans d'autres régions et dans le secteur de la joaillerie. Ces tendances disparates reflètent les complexités
du marché mondial du luxe.Un nuage passager pour Richemont
Pour le géant du luxe Richemont, propriétaire de Cartier, les résultats trimestriels ont été marqués
par une diminution du chiffre d'affaires. Néanmoins, le groupe a signalé une progression de 1 % hors effets de change pour le premier trimestre, couvrant la période d'avril à juin.Les ventes en Asie-Pacifique (hors Japon) ont enregistré
une baisse de 18 % en monnaies locales et de 19 % en euros, avec une diminution plus prononcée de 27 % dans la région Chine, Hong-Kong et Macao, selon les informations fournies par le groupe basé à
Genève.Cette baisse est attribuée à un « faible niveau de confiance des consommateurs », avec une base de comparaison élevée prise en compte. L'année précédente, à la même période, le chiffre d'affaires dans la région Asie-Pacifique (hors Japon) avait enregistré une impressionnante
hausse de 40 % en monnaies locales.Richemont connaît un succès notable dans le secteur de la joaillerie, avec une croissance de 4 % en monnaies locales, tandis que ses marchés en Europe et en Amérique affichent respectivement des hausses de 5 % et 10 %. Le Japon se distingue comme moteur de la croissance du groupe, avec une augmentation spectaculaire de 59 % des ventes, soutenue par les achats des touristes bénéficiant de la dépréciation du yen.La division joaillerie, principale activité de Richemont, a généré des revenus de
3,6 milliards d'euros, en hausse de 2 % une fois convertis en euros. En revanche,
le secteur de l'horlogerie a connu un déclin significatif, avec une baisse de 13 % en monnaies locales et de 14 % en euros, pour des revenus de 911 millions d'euros.