Depuis quelques années, les néobanques ont bouleversé le secteur bancaire suisse en se positionnant comme des alternatives modernes et accessibles. Ces institutions purement numériques, telles que Revolut, se distinguent par des frais généralement plus bas que ceux des banques traditionnelles.
Selon Moneyland, ces néobanques séduisent de plus en plus de Suisses grâce à leurs offres compétitives et leur facilité d’accès. Ces banques offrent des services entièrement en ligne, permettant à leurs utilisateurs de gérer leur argent via une application mobile, sans avoir besoin de se rendre dans une agence.
Les frais facturés par ces néobanques sont nettement inférieurs à ceux des banques classiques, ce qui a renforcé leur popularité, surtout auprès des jeunes consommateurs en quête de flexibilité et de services moins coûteux.
La Banque WIR : une tradition qui surpasse les néobanques
Dans ce contexte de forte concurrence, une surprise majeure émerge : la Banque WIR, une institution bancaire suisse traditionnelle, dépasse les néobanques en termes de compétitivité. Selon une étude réalisée par Moneyland, la WIR se distingue par ses frais particulièrement avantageux.
L’étude a comparé les coûts annuels pour un client utilisant uniquement sa carte bancaire, effectuant des achats d’une valeur de 10 000 francs suisses, retirant des espèces sept fois par an, tout en utilisant également un compte bancaire pour percevoir son salaire, régler des factures, et effectuer des virements.
Dans cette analyse, la Banque WIR se démarque non seulement par des frais faibles, mais aussi par des avantages supplémentaires, tels que des intérêts versés en fin d’année. Ce détail fait d’elle l’une des options les plus attractives, surpassant même des néobanques comme Revolut.
À l’inverse, certaines banques suisses traditionnelles comme la Banque Migros et la Banque Cler (Coop) se trouvent parmi les moins compétitives selon cette étude. Ces deux établissements arrivent en bas du classement, avec des frais respectivement de 386 francs et 418 francs pour les deux scénarios pris en compte par Moneyland.
La montée des néobanques face à des banques traditionnelles réactives
La popularité croissante des néobanques oblige les banques traditionnelles suisses à réagir pour ne pas se laisser distancer. L’étude de Moneyland met en évidence que, face à cette concurrence, les banques classiques n’ont pas d’autre choix que d’ajuster leurs offres.
La Banque WIR représente un exemple de cette adaptation réussie, prouvant que les banques traditionnelles peuvent combiner les avantages de services bancaires classiques avec des prix plus compétitifs.
À l’inverse, d’autres banques traditionnelles comme la Banque Migros et la Banque Cler restent moins avantageuses, ce qui pourrait inciter certains clients à se tourner vers des alternatives plus attractives.
Les néobanques, malgré leurs coûts attractifs et leur modèle innovant, ont ouvert la voie à une nouvelle concurrence dans le secteur bancaire suisse. Toutefois, l’étude démontre que les banques traditionnelles ne sont pas en reste et continuent de réagir en proposant des offres plus compétitives.








