Depuis quelques semaines, le chocolat Dubaï, connu pour sa garniture unique de crème de pistache et ses ingrédients raffinés, suscite un véritable engouement en Suisse. Sa réputation et sa nouveauté en font une friandise très recherchée, particulièrement en période de Noël où les consommateurs s’arrachent les stocks.
Cette popularité a également poussé les discounters comme Aldi et Lidl à entrer sur le marché, proposant ce chocolat à des prix attractifs. Pendant ce temps, les détaillants traditionnels comme Migros et Coop répondent avec des offres plus premium, créant une large gamme de choix qui reflète des stratégies variées sur un marché en pleine effervescence.
Des prix qui varient fortement selon les enseignes
Les écarts de prix entre les enseignes suisses sont notables. Lidl s’impose comme le champion des prix bas avec une tablette Milango de 122 grammes vendue à 3,99 francs. Aldi suit de près avec la marque Alyan, disponible en quantité limitée pour les fêtes. Denner propose aussi le chocolat Dubaï, mais à un tarif légèrement plus élevé, avec une attention particulière à la qualité.
Chez Coop et Migros, la situation est différente. Ces détaillants mettent en avant des créations locales ou importées avec un positionnement haut de gamme. Chez Migros, par exemple, une version suisse et une version turque sont proposées, mais leur disponibilité reste limitée, tant en magasin qu’en ligne.
Une distinction entre qualité suisse et produits importés
La provenance des tablettes joue un rôle clé dans la stratégie tarifaire des enseignes. Les versions économiques proviennent principalement de Turquie, offrant un excellent rapport qualité-prix. En revanche, les chocolats Dubaï fabriqués en Suisse se positionnent sur le segment du luxe.
Chez Globus, les truffes Dubaï Style de Thomas Müller atteignent 15,50 francs pour 100 grammes. Ces créations haut de gamme incarnent le savoir-faire local et séduisent une clientèle exigeante. À l’opposé, les marques turques comme celles de Lidl et Aldi attirent par leur prix et leur disponibilité immédiate, bien qu’en quantité limitée.
Une rareté qui attise la demande
Face à une demande explosive, certaines enseignes adoptent une stratégie de limitation. Migros restreint les achats à une tablette par ménage, tandis que Lidl et Aldi annoncent une disponibilité restreinte de leurs produits. Ces mesures accentuent l’attrait pour ce chocolat, qui devient une gourmandise précieuse à acquérir rapidement.
