La Suisse est devenue une référence dans le domaine de l’enseignement supérieur. Son système éducatif est réputé pour ses hautes écoles et ses universités classées parmi les meilleures du monde, telles que l’ETH Zurich ou l’Université de Lausanne. Ces établissements attirent non seulement des étudiants européens mais également des jeunes du monde entier, en quête de formations reconnues et de diplômes prestigieux.
Cette popularité s’explique par la qualité de l’enseignement, avec un accent particulier mis sur la recherche et l’innovation, notamment dans des domaines comme les sciences, la technologie et les affaires. Pour les étudiants français, la Suisse représente une occasion de suivre des cursus d’excellence tout en restant relativement proches de leur pays d’origine. Mais la renommée de ces institutions, à l’instar de l’École hôtelière de Lausanne (EHL), ne se limite pas seulement à leur enseignement, car elles offrent aussi une ouverture internationale qui enrichit les parcours des étudiants en leur offrant une perspective globale.
Un enseignement d’excellence dans un cadre multilingue
L’une des particularités de la Suisse, c’est sa diversité linguistique. En fonction de la région, les étudiants peuvent étudier en français, en allemand, en italien ou en romanche. Pour les étudiants français, le pays offre une occasion rare de s’immerger dans une autre culture tout en restant dans un environnement où le français est parlé, ce qui facilite l’adaptation au quotidien.
Cette richesse linguistique est un atout indéniable pour les étudiants en quête de perfectionnement linguistique ou d’ouverture à de nouvelles cultures. À Genève ou Lausanne, par exemple, les étudiants sont confrontés à une population locale parlant français, tout en ayant la possibilité d’apprendre l’allemand ou l’italien selon les besoins de leur programme académique. Cette approche multilingue est particulièrement valorisée dans les secteurs du commerce international et de l’hôtellerie, des domaines où la maîtrise de plusieurs langues est un véritable plus sur le marché du travail.
Un coût de la vie élevé mais une rémunération à la hauteur
Malgré ses nombreux avantages, étudier en Suisse n’est pas sans défis, notamment financiers. Le coût de la vie y est très élevé, en particulier dans des villes comme Lausanne ou Genève, et les frais de scolarité peuvent atteindre des montants conséquents. À l’École hôtelière de Lausanne, les étudiants internationaux doivent débourser plus de 62 000 euros par an pour leurs études, soit près de trois fois plus qu’un étudiant suisse. Si ces chiffres peuvent dissuader certains, il existe des solutions pour alléger la facture. Les étudiants peuvent recourir à des emplois étudiants pour financer une partie de leurs études, dans des secteurs comme la restauration ou l’événementiel. La Suisse est l’un des rares pays où certains cantons, comme Genève, ont instauré un salaire minimum qui garantit des revenus décent pour les jeunes travailleurs. À Genève, ce salaire s’élèvera à 24,48 francs suisses de l’heure dès janvier 2025, soit environ 26,20 euros.
Toutefois, selon Le Figaro, comme le soulignent plusieurs étudiants, la réalité économique reste complexe. Une étudiante indique que la vie en Suisse est plus coûteuse qu’à Paris, bien que les salaires suivent cette tendance. Nombreux sont ceux qui combinent un emploi étudiant avec une aide familiale ou un prêt étudiant pour couvrir leurs frais. Si le salaire permet de vivre dignement, il reste cependant indispensable pour ceux qui souhaitent s’établir durablement dans le pays sans tomber dans la précarité financière.