À partir du 1ᵉʳ mai 2025, les CFF alloueront une partie de leur masse salariale à une revalorisation des salaires de 0,8 %. Cette mesure s’inscrit dans un contexte économique difficile marqué par l’inflation.
En complément de ces augmentations, chaque employé recevra une prime unique pour faire face au renchérissement de l’année 2024. Les syndicats, ainsi que la direction de l’entreprise, se félicitent de cet accord qui s’efforce de maintenir des conditions de travail attractives tout en répondant aux attentes des employés.
Un accord salarial pour compenser l’inflation
Face à la hausse des prix en 2024, les employés des CFF verront leurs salaires augmenter de 0,8 % en moyenne dès mai 2025. Cette augmentation, bien que modeste, vise à compenser partiellement l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat. En parallèle, l’entreprise a prévu des augmentations individuelles correspondant à 0,7 % supplémentaires de la masse salariale, favorisant ainsi une répartition plus équitable de l’enveloppe salariale.
Les négociations ont abouti à un compromis entre les représentants des syndicats et les dirigeants des CFF. Markus Jordi, responsable des ressources humaines de l’entreprise, a décrit cet accord comme étant essentiel pour maintenir des conditions de travail attractives. En effet, la direction des CFF insiste sur le fait que ces augmentations salariales sont une réponse directe à la pression économique subie par les salariés, tout en préservant la compétitivité et la stabilité des finances de l’entreprise.
Les primes, d’un montant de 500 francs pour les employés à temps plein et de 250 francs pour ceux ayant un taux d’occupation inférieur à 50 %, seront versées au début de l’année 2025, soit en janvier. Ce versement constitue un soutien immédiat aux employés qui, en raison de la hausse des prix, ont vu leurs dépenses quotidiennes augmenter considérablement.
Un équilibre entre compensation et pérennité
Cet accord entre les CFF et les syndicats a été salué pour son équilibre. Patrick Kummer, représentant des syndicats, a souligné que les mesures proposées offrent un bon compromis entre compensation du renchérissement et une évolution salariale durable. En effet, tout en répondant aux besoins immédiats des employés face à la hausse des prix, l’accord garantit également une évolution salariale sur le long terme. Cela permet de maintenir des conditions de travail compétitives et de préserver l’attractivité des emplois au sein de l’entreprise.
Les syndicats se réjouissent aussi de la mise en place d’augmentations individuelles qui visent à répondre de manière plus personnalisée aux performances et à l’ancienneté des employés. Cela permet de tenir compte de la diversité des situations au sein de l’entreprise, que ce soit en termes de postes occupés ou de responsabilités. Par ailleurs, cette décision s’inscrit dans un climat général de négociations salariales positives enregistrées chez d’autres grandes entreprises du pays, telles que Coop et Migros, qui ont par ailleurs procédé à des réévaluations salariales pour faire face à l’inflation.
L’accord signé pour 2025 marque ainsi un tournant important pour les CFF, qui ont su concilier l’impératif de répondre aux attentes des employés et la nécessité de maintenir une gestion salariale viable à long terme. Reste à savoir si ce modèle pourra être adopté par d’autres entreprises publiques et privées du pays.