Un premier cas du nouveau variant de mpox, plus contagieux et dangereux, détecté en Suisse

La détection en Suisse du premier cas du nouveau variant de mpox, plus contagieux, met en lumière l’importance d’une surveillance et de mesures sanitaires renforcées.

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Le mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, continue de se propager à l’échelle mondiale, avec l’émergence d’un nouveau variant. Ce variant, désigné clade Ib, est jugé plus contagieux et dangereux que les souches précédentes. 

En avril 2025, un premier cas a été détecté en Suisse, chez un voyageur revenant d’Afrique, une découverte qui a renforcé les préoccupations sanitaires. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a rapidement isolé la personne concernée et assuré qu’il n’y avait pas de risque de contamination pour l’entourage immédiat.

La propagation du variant clade Ib et ses caractéristiques

Le clade Ib du mpox est un variant particulièrement préoccupant. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il est plus contagieux et plus dangereux que les précédentes variantes du virus, a rapporté Blick. Bien que le mpox soit apparu pour la première fois en 1970, il n’a fait l’objet d’une attention internationale qu’à partir de 2022, lorsque des cas hors des zones endémiques ont été signalés. Depuis, plusieurs variants ont émergé, mais le clade Ib, découvert principalement en Afrique centrale, représente un nouveau défi pour les autorités sanitaires mondiales.

Le premier cas suisse de ce variant a été détecté chez un voyageur revenant d’Afrique. La personne touchée a été immédiatement isolée afin d’éviter toute propagation. L’OFSP a affirmé qu’il n’y avait pas de risque pour l’entourage de l’individu, soulignant l’efficacité des mesures sanitaires prises. Cependant, l’apparition de ce variant dans un pays européen montre à quel point le virus continue de se propager malgré les efforts de contrôle dans les zones les plus touchées, comme la République Démocratique du Congo (RDC).

Le clade Ib est caractérisé par sa capacité accrue à se transmettre d’une personne à l’autre, augmentant ainsi les risques de propagation. Les symptômes du mpox comprennent de la fièvre, des éruptions cutanées et des ganglions lymphatiques enflés. Cependant, les complications peuvent varier, et dans le cas du variant Ib, des formes plus graves de la maladie sont possibles, notamment des infections pulmonaires. Cette souche plus agressive représente donc une menace supplémentaire pour la santé publique mondiale.

Une urgence sanitaire internationale et ses défis

La propagation du clade Ib a conduit l’OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale dès le mois d’août 2024. Cette déclaration a été réaffirmée en février 2025, car le nombre de cas continue d’augmenter et le virus se répand dans plusieurs pays d’Afrique. L’OMS souligne également que des conflits armés dans l’est de la République Démocratique du Congo, où le clade Ib s’est d’abord propagé, compliquent davantage les efforts pour maîtriser l’épidémie. La situation géopolitique dans ces régions rend difficile l’accès aux soins de santé et le déploiement de mesures de prévention efficaces, ce qui permet au virus de se répandre plus facilement.

Le variant clade Ib se propage également à travers des chaînes de transmission difficiles à détecter rapidement, comme les déplacements internationaux, comme en témoigne le cas détecté en Suisse. L’OMS et d’autres organisations internationales travaillent étroitement avec les autorités nationales pour surveiller l’évolution du virus et mettre en place des stratégies de vaccination et de prévention. Les autorités sanitaires cherchent également à sensibiliser les populations aux risques de transmission et à la nécessité de prendre des mesures de protection, notamment lors des déplacements dans les zones à risque.

La situation actuelle met en évidence l’importance de renforcer les efforts de prévention et de surveillance à l’échelle mondiale. La vaccination reste un outil clé dans la lutte contre la propagation du virus, et plusieurs pays, dont la Suisse, ont mis en place des campagnes pour protéger leurs populations contre le mpox. Cependant, la capacité à répondre à cette épidémie à l’échelle mondiale dépend largement de la coopération internationale, en particulier dans les zones les plus touchées par les conflits et l’instabilité.

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