En 2025, plusieurs domaines essentiels subiront des pressions tarifaires en Suisse. Après une période de forte inflation. La stabilité semble de retour, mais des secteurs comme l’énergie et le logement témoignent encore des séquelles des années précédentes.
Les ménages suisses devront faire face à des dépenses croissantes, particulièrement en matière de loyers et d’alimentation. Ces augmentations s’expliquent par des facteurs structurels et des contraintes mondiales persistantes.
Des loyers toujours en hausse
Malgré une inflation globalement maîtrisée, certains secteurs en Suisse subiront des augmentations de prix significatives en 2025. Les loyers, l’électricité et les produits alimentaires figurent parmi les dépenses qui continueront de peser sur le budget des ménages.
Le logement reste un enjeu majeur pour les ménages suisses, avec des loyers en constante augmentation. Selon l’Indice suisse des prix à la consommation, les loyers ont grimpé de 7,4 % entre novembre 2021 et novembre 2024. Cette progression s’explique par les hausses successives des taux directeurs de la Banque nationale suisse (BNS), qui ont entraîné une augmentation des hypothèques. Ces ajustements se répercutent directement sur les loyers, en particulier pour les nouveaux contrats.
La pénurie de logements aggrave la situation. Le coût élevé des matériaux de construction et les retards dans les projets immobiliers limitent l’offre. Bien que les prévisions prévoient une réduction des hausses de loyers grâce à des baisses potentielles des taux directeurs, l’impact reste modéré. Les ménages continuent de ressentir une pression importante, surtout dans les grandes agglomérations où la demande dépasse largement l’offre.
Énergie et alimentation : des secteurs sous tension
Le secteur énergétique ne montre pas les mêmes signes d’apaisement. Les prix de l’électricité restent 50 % plus élevés qu’avant la crise de 2022, malgré des prévisions de baisse de 10 % pour 2025. Cette persistance des coûts élevés s’explique par des contrats pluriannuels signés sur des marchés européens encore marqués par des tensions géopolitiques. Quant au gaz, les tarifs restent 60 % plus élevés qu’il y a deux ans, affectant de nombreuses familles pour le chauffage et la cuisson.
Du côté des produits alimentaires, l’impact des coûts énergétiques est visible sur les prix de vente. En trois ans, certains produits de base ont vu leurs tarifs exploser : le pain coûte 11 % de plus, tandis que des hausses de 24 % sur la margarine ou de 37 % sur l’huile d’olive reflètent les aléas climatiques. Ces augmentations touchent particulièrement les ménages modestes, dont le budget est déjà fragilisé par d’autres dépenses incompressibles.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.