Les soldes d’été 2024 approchent à grands pas, avec une période officielle couvrant la majorité des départements français, à l’exception de certaines régions qui suivent des calendriers spécifiques.
Officiellement, les soldes d’été 2024 débuteront le mercredi 26 juin à 8 heures et s’achèveront le 16 juillet. Ces dates concernent la majorité des départements de France, hormis quelques exceptions. C’est le cas de la Corse, où les soldes se dérouleront du 10 juillet au 6 août 2024. En outre-mer, la période des soldes d’été a lieu bien plus tard dans l’année. En Guadeloupe, elle est prévue du 28 septembre au 24 octobre. En Martinique, ce sera du 3 au 31 octobre 2024, tandis qu’à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, ce sera entre le 12 octobre et le 8 novembre 2024.
Toujours en outre-mer, la Guyane prévoit de suivre la date nationale. Au niveau de la Réunion, les soldes d’été ont déjà eu lieu, du 3 février au 1ᵉʳ mars 2024. Selon le calendrier publié par le site gouvernemental france.fr, les soldes d’hiver dans cette région auront lieu du 7 septembre au 4 octobre 2024. Enfin, à Saint-Pierre-et-Miquelon, les soldes d’été se dérouleront entre le 17 juillet et le 13 aout 2024.
Les droits des consommateurs lors des soldes
Il est important de préciser que les soldes ne sont pas de simples promotions. Il s’agit de ristournes obligatoires réglementées par la loi, dont le but est de réapprovisionner les stocks. Le commerçant doit solder les articles présents dans sa boutique depuis un mois au minimum. Ainsi, il n’a pas le droit de réapprovisionner un produit en rupture de stock au moment des soldes. Il ne peut pas non plus augmenter ses prix avant les soldes pour duper le consommateur avec une fausse baisse. Les prix antérieurs doivent apparaître clairement sur les étiquettes, avec le nouveau prix après ristourne.
Le consommateur, quant à lui, est en droit de rendre le produit soldé en cas de défaut ou de vice-caché et peut profiter des mêmes garanties offertes sur les articles non soldés. Cependant, si l’article ne présente aucun défaut, le commerçant peut refuser l’échange ou le remboursement, sauf si sa politique interne l’y engage. Ces mêmes règles s’appliquent pour la vente en ligne. Le client dispose d’un délai de rétraction de 14 jours, au cours duquel il peut rendre ou échanger ses articles. Toutefois, les frais de retour sont à la charge du client, sauf si le commerçant offre un retour gratuit.
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