Le chèque-vacances représente une aide cruciale pour les familles en situation de précarité financière. En plus de couvrir les charges liées à l’hébergement, la restauration et les activités, ce titre de paiement permet aussi de financer l’achat des tickets de tain. Ces dernières années, la version électronique remplace de plus en plus le format papier.
En bref :
- À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, seuls les titres dématérialisés seront acceptés par la SNCF
- Les détenteurs de ces papiers peuvent les convertir en version numérique via le site de l’Agence nationale pour les chèques vacances (ANCV)
- Selon la compagnie ferroviaire, cette initiative est légitime au vu d’une « baisse très nette et continue de l’usage des chèques version papier »
- De son côté, l’ANCV assure que le nombre de personnes qui utilisent le chèque-vacances en version papier demeure important
Cette annonce, rapportée par nos confrères des Echos et confirmée par la compagnie SNCF Voyageurs le 17 septembre, n’a pas fait l’unanimité auprès des clients de la compagnie ferroviaire. Car, rappelons-le, de nombreuses personnes à travers la France ne sont pas familiarisées avec l’outil informatique.
Ainsi, à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, seuls les titres dématérialisés seront acceptés. Les détenteurs de ces papiers peuvent les convertir en version numérique via le site de l’Agence nationale pour les chèques vacances (ANCV). Pour accomplir cette démarche, les chèques en version papier devront être transmis à l’ANCV par lettre recommandée. Une fois la procédure accomplie, le bénéficiaire de ces titres pourra accéder à ces titres de paiement via son smartphone, grâce à l’application chèques-vacances Connect.
La SNCF, « une société de service à multiplier les contraintes »
Il faut dire que la SNCF a multiplié les mesures contraignantes au cours de ces derniers mois, ce qui indigne les associations des voyageurs. Selon la compagnie ferroviaire, cette initiative est légitime au vu de la « baisse très nette et continue de l’usage des chèques version papier » constatée dernièrement. De son côté, l’ANCV assure que le nombre de personnes qui utilise le chèque-vacances en version papier demeure important. Selon l’agence, seulement 55% des billets de train sont achetés avec des titres dématérialisés. Cette mesure risque donc d’impacter 45% des utilisateurs qui ont encore recours à la version papier.
À cet effet, le président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports, François Delétraz, n’a pas manqué de faire part de son mécontentement, qualifiant cette mesure d’« inadmissible ». « Il y a des jours où on se demande si la SNCF est une société de service à multiplier les contraintes de cette manière », a-t-il dénoncé, faisant référence à la récente limitation de bagage qui expose les passagers à une amende de 50 euros en cas de dépassement.
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De changer le papier en numérique nous coûte 10€ à chaque transaction plus l envoie des chèques et c est long…encore du pouvoir d achat en moins