La SNCF prévoit d'augmenter les tarifs maximums de sa carte Avantage à partir du 29 août 2023. Une mauvaise nouvelle pour les 4 millions de voyageurs titulaires de cette carte, qui propose encore des tarifs plafonnés en train. Cet avantage pour les usagers commence à avoir un impact négatif sur la rentabilité de la SNCF qui envisage une augmentation des tarifs pour combler le déficit.
Les explications de la SNCF
La SNCF explique l'augmentation des tarifs maximums de la carte Avantage par la hausse des coûts d'exploitation de l'entreprise. Alain Krakovitch, directeur des réseaux TGV-Intercités chez SNCF Voyageurs, souligne que, pour acquérir de nouveaux trains et les entretenir efficacement, l'entreprise doit générer des bénéfices. Augmenter les tarifs est l'une des options envisagées.
Il mentionne également l'inflation et l'augmentation des prix de l'énergie comme des facteurs contribuant à la hausse des coûts. Toutefois, aucune décision définitive n'a encore été prise concernant l'augmentation ou non des tarifs de la carte Avantage. C'est ce qu'a tenu à affirmer Alain Krakovitch lors d'une émission sur RMC, le 8 juillet 2023.
Impact sur les voyageurs
Actuellement, les tarifs plafonnés sont fixés à 39 euros pour les trajets de moins de 1h30, à 59 euros pour les trajets de 1h30 à 3 heures, et à 79 euros pour les trajets de plus de 3 heures. Avec l'augmentation en vue, ces tarifs pourraient atteindre respectivement 49 euros, 69 euros et 89 euros. Une flambée des prix qui, si elle venait à être confirmée, ne risque pas de réjouir les voyageurs réguliers. A noter que même si l'augmentation des tarifs des trajets est appliquée, le prix d'achat de la carte Avantage restera fixé à 49 euros.
Débat autour de l'augmentation des prix
À rappeler, par ailleurs, la polémique qui a vu le jour entre la SNCF et l'Insee au sujet de l'augmentation des tarifs des billets de train. Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques, les prix des billets ont fortement augmenté après la période du Covid-19 par rapport à la période précédente. La SNCF conteste ces affirmations, évoquant des coûts d'exploitation ferroviaire en hausse.