SNCF : une jeune femme sommée de payer 21 669 € d’amendes pour des trajets qu’elle n’a jamais effectués

Alors qu’elle n’a jamais pris le train, Méline découvre que la SNCF lui réclame plus de 21 000 euros d’amendes pour fraude répétée. Depuis deux ans, une personne utilise son identité usurpée pour voyager sans billet, accumulant les contraventions à son nom. Malgré ses démarches pour contester ces sanctions, les courriers continuent d’arriver, menaçant son équilibre financier.

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Un train de couleur bleu qui roule sur la voie ferroviaire
SNCF une jeune femme sommée de payer 21 669 € d’amendes pour des trajets qu’elle n’a jamais effectués | Econostrum.info

À 18 ans, Méline se retrouve dans une situation totalement absurde. La SNCF lui réclame 21 669 euros d’amendes majorées pour des trajets effectués sans billet au cours des deux dernières années. Pourtant, elle assure n’avoir jamais pris le train et découvre que son identité a été usurpée. Malgré ses démarches pour contester ces sanctions, elle fait face à un véritable parcours du combattant.

Depuis plus de deux ans, Méline reçoit régulièrement des courriers de la SNCF lui signalant des infractions pour voyages sans billet. Ces amendes concernent des trajets entre Limoges et Paris, Lyon, Marseille ou encore Bellac. À chaque fois, un contrôleur a relevé son identité au moment du contrôle et une amende forfaitaire a été enregistrée à son nom.

Mais un détail intrigue immédiatement la jeune femme : sur certaines contraventions, la date de naissance mentionnée est erronée. Cela laisse penser qu’une personne a utilisé frauduleusement son identité pour voyager sans payer.

Des démarches administratives complexes et inefficaces qui n’ont pas fait réagir la SNCF

Dès qu’elle comprend la situation, Méline entreprend de contester chaque amende. Accompagnée de sa mère, elle a déposé une dizaine de plaintes au commissariat pour signaler l’usurpation d’identité. Elle tente également de prouver qu’elle se trouvait ailleurs aux dates mentionnées sur les procès-verbaux.

Malgré ces démarches, les courriers continuent d’affluer à son domicile. Face à l’absence de réaction efficace de la part de la SNCF, elle décide d’envoyer un courrier officiel à SNCF Voyageurs, en espérant que son dossier soit enfin étudié.

Toutefois, l’entreprise ferroviaire lui demande d’apporter des preuves tangibles de sa présence ailleurs au moment des trajets incriminés. Cette exigence complique encore sa défense, car il est difficile de fournir des justificatifs précis remontant à plusieurs mois, voire plusieurs années.

Une menace de saisie bancaire inquiétante

Aujourd’hui, la jeune femme craint que le Trésor public procède à des saisies sur son compte bancaire pour rembourser ces amendes injustifiées. Si la situation n’est pas réglée rapidement, elle risque de se retrouver endettée pour des faits qu’elle n’a jamais commis, comme le rapporte le média le Populaire.

Cette affaire met en lumière une faille préoccupante dans le système de contrôle de la SNCF. Il suffit qu’une personne décline un faux nom et une adresse au contrôleur pour que les amendes soient envoyées à une victime innocente, qui se retrouve ensuite dans une spirale administrative infernale.

Méline espère désormais que la SNCF prendra en compte ses plaintes et mettra fin à cette situation absurde avant que des conséquences financières plus graves ne surviennent.

1 réflexion au sujet de « SNCF : une jeune femme sommée de payer 21 669 € d’amendes pour des trajets qu’elle n’a jamais effectués »

  1. Pour faire bouger une administration lourde et pantouflarde comme la SNCF, qu’elle dépose une plainte pour tentative d’escroquerie en bande organisée. Ca va faire bouger les choses. Et un juge rigolo pourrait même lui donner raison (ne pas oublier d’être partie civile).

    D’autre part, ce n’est pas à elle de prouver que ce n’était pas elle mais à la SNCF (qui se fiche de la gueule du monde).

    En attendant, qu’elle retire son argent en le virant sur un livret.

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