Le seuil de réduction d’impôts sur les dons aux associations de 1 000 euros devient permanent, selon la loi de finance de 2025

Le plafond exceptionnel de réduction d’impôt à 75 % pour les dons aux associations d’aide aux plus démunis, instauré en 2020, devient une mesure définitive.

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une femme portant une marinière qui tend un carton avec l'inscription Donations vers un homme en chemise verte
Le seuil de réduction d'impôts sur les dons aux associations de 1 000 euros devient permanent, selon la loi de finance de 2025 | Econostrum.info

Instauré en 2020 pour encourager la solidarité en pleine crise sanitaire, le plafond exceptionnel de réduction d’impôt à 75 % pour les dons aux associations d’aide aux plus démunis est désormais pérennisé.

La loi de finances pour 2025 entérine cette mesure, permettant aux particuliers de bénéficier d’une déduction fiscale maximale de 1 000 euros sur leurs revenus. Ce dispositif, inspiré par le fondateur des Restos du Cœur, Michel Colucci, vise à soutenir durablement les structures caritatives.

Jusqu’en 2020, les dons aux associations humanitaires ouvraient droit à une réduction fiscale de 66 %, dans la limite d’un plafond réévalué chaque année. Pour 2024, ce seuil s’élève à 622 euros et passera à 633 euros en 2025. Dans un contexte de crise sanitaire, le gouvernement avait porté ce taux à 75 % pour les dons allant jusqu’à 1 000 euros, une mesure qui devait rester temporaire.

Prolongé à plusieurs reprises pour soutenir les associations en difficulté, ce dispositif devait initialement prendre fin en 2026. La loi de finances pour 2025 vient finalement graver dans le marbre cette mesure en intégrant directement ce plafond dans l’article 200 du Code général des impôts.

Jusqu’à 750 euros de réduction d’impôt avec un don de 1 000 euros

La réduction fiscale est particulièrement avantageuse pour les contribuables qui souhaitent soutenir des organismes tels que les Restos du Cœur, la Croix-Rouge ou le Secours populaire. Concrètement, un don de 1 000 euros permet désormais de déduire 750 euros de l’impôt sur le revenu.

Au-delà de cette somme, la réduction d’impôt passe à 66 % dans la limite de 20 % des revenus imposables. Selon l’exemple cité par Le Particulier, un don total de 1 200 euros ouvre droit à une réduction de 882 euros : 750 euros pour la première tranche et 132 euros pour le surplus.

Une mesure qui représente un soutien crucial pour les associations

En stabilisant ce plafond, l’État garantit aux associations un niveau de soutien constant. Ces structures, qui jouent un rôle crucial auprès des populations précaires, ont vu leurs besoins croître ces dernières années. En intégrant cette réduction d’impôt dans le droit commun, le gouvernement encourage une générosité durable des contribuables.

Cette décision s’inscrit également dans une volonté de favoriser l’engagement citoyen, à un moment où la précarité s’aggrave et où les associations font face à une hausse de la demande d’aide alimentaire et d’hébergement. Avec ce cadre fiscal désormais permanent, les associations disposent d’une prévisibilité financière précieuse pour poursuivre leurs actions en faveur des plus démunis.

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