Atteindre le plein-emploi d’ici 2027 est l’un des objectifs clés que s’est fixé le gouvernement. Et pour ramener le chômage à 5%, il est nécessaire d’améliorer l'emploi des seniors, car cette tranche d’âge fait face à de grandes difficultés pour se maintenir dans le marché de l'emploi. Pour y arriver, l’Ifocop s’est associé à France Travail et a lancé le programme « Atout senior ».
En 2023, près de 42 % des 60-64 ans étaient en activité, relève une étude de l’Insee, parue le 22 juillet. Un chiffre en hausse de 2,7 points sur un an et surtout jamais atteint depuis 50 ans. Par ailleurs, le taux d’activité des 55‑64 ans en France est de 61,7 %, contre 56,9% en 2022. Atteindre le plein-emploi souhaité par le président de la République passe donc par l'emploi des seniors, qui éprouvent des difficultés à se réinsérer dans la vie active.
Pour venir en aide aux demandeurs d'emploi de plus de 50 ans, l’Ifocop (organisme de formation) et France Travail ont donc lancé le programme « Atout Senior ». Concrètement, ce dispositif vise à former les seniors en les plaçant en immersion dans les entreprises. Une manière de les réhabituer au travail et de favoriser l’obtention d’un contrat à la fin de leur formation. Lancée en septembre dernier en Île-de-France, cette expérimentation se tiendra sur une période d’une année.
France Travail et l’Ifocop proposent 22 formations
Au total, ce dispositif lancé par France Travail et l’Ifocop propose 22 formations certifiées. Les métiers concernés sont : contrôleur de gestion, comptable, assistant RH, négociateur immobilier, manager de rayon, chargé de développement commercial, etc. Concrètement, ce dispositif porte sur une formation théorique de quatre mois, et sur un stage en immersion en entreprise d’une durée quatre mois.
Avec la phase de test lancée en Île-de-France, France Travail vise la réinsertion professionnelle de 1 000 seniors. Pour ce qui est du coût de ces formations, 25 % seront à la charge du demandeur d'emploi. Ce dernier peut utiliser un compte personnel de formation pour cela. Pour les 75 % restants, c’est l’entreprise qui accueillera le demandeur d'emploi qui devra les régler. À noter, cependant, que c’est le chômeur lui-même qui doit trouver cette entreprise.
Geeta, une senior au chômage, a opté pour ce dispositif. À la fin de sa formation, elle a été sollicitée par plusieurs entreprises, explique-t-elle à Capital. Toutefois, pour ce qui est de la rémunération, elle touchera moins que ce qu’elle gagnait avec son dernier travail. « Savoir que je cotise moins ne me pose pas de problème », fait-elle part.
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Rien n est fait pour inciter les jeunes à travailler
Mais les seniors qui ont déjà travaillé une grosse partie de leur vie doivent retourner travailler après 60 ans
C est le monde à l envers
ca me fait bien rire, allez trouver une entreprise qui souhaite avoir un senior, alors peut etre en ville mais en campagne, mon marie vient d’etre licencier après 40 ans de travail et plus rien aux alentours a 40 kms a la ronde !!! tout se casse la gueule !!! reforme chomage pour les longues carrières scandaleuse aussi !!! écoeurant tout ca !!