Mieux alterner entre la vie professionnelle et la vie de famille. C’est ce que vise le Premier ministre, Gabriel Attal, qui a fait part de sa volonté de mettre en place la semaine de travail « différenciée » pour les parents divorcés.
D’après une information rapportée par La Tribune du dimanche, le gouvernement souhaiterait, en effet, mettre place des semaines « allégées » pour les parents divorcés. Concrètement, le Premier ministre veut permettre aux parents séparés, lorsqu’ils ont la garde de l’enfant ou des enfants, de profiter d’une semaine de travail de 4 jours au lieu de 5. Cependant, Gabriel Attal n’a pas évoqué le volume horaire. Par conséquent, la question de travailler moins reste encore floue.
Ce dispositif n’est pas nouveau pour le Premier ministre. En effet, il a déjà testé la semaine de quatre jours dans son administration lorsqu’il était aux comptes publics. D’ailleurs, Gabriel Attal avait interpellé ses ministres, en janvier dernier, pour « expérimenter la semaine en 4 jours, sans réduction du temps de travail » dans « leurs administrations centrales et déconcentrées ».
C’est donc lors du séminaire gouvernemental qui sera consacré au travail et qui aura lieu le 27 mars prochain que la question de la « semaine différenciée » pour les parents divorcés sera mise sur la table. En effet, Stanislas Guerini, le ministre de la Fonction publique, aura pour mission de négocier avec les organisations syndicales un accord-cadre sur le « travailler-mieux ». Des mesures sur le volontariat ou encore le volume d’heures travaillées devront être décidées.
Vers l’expérimentation de la semaine de 4 jours dès la rentrée
De son côté, le Premier ministre devrait demander à ses ministres de lancer l’expérimentation de la semaine allégée dans leurs administrations dès la rentrée prochaine et pour une durée d’un ou de deux ans. C’est justement dans le cadre de cette expérimentation que les ministres devraient mettre en place la semaine différenciée pour les parents divorcés. Une option portée par Gabriel Attal lui-même. En plus de la semaine différenciée, la semaine de quatre jours et la semaine de quatre jours et demi devraient également être étudiées par le gouvernement.
La date du 27 mars n’a pas été choisie au hasard. C’est la veille que se clôturent les négociations entre partenaires sociaux sur l’assurance-chômage. Le « CDI seniors » fait justement partie des sujets sensibles sur lesquels le patronat et les syndicats peinent à trouver une porte de sortie. Pour le Medef, le CDI seniors « doit permettre d’accompagner le salarié jusqu’à la retraite avec la possibilité de cumuler ce CDI avec l’allocation chômage différentielle s’il est moins bien rémunéré par rapport à la période précédente ». Sauf que chez les syndicats, cette proposition ne fait absolument pas l’unanimité.
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