Scandale Takata : ces marques qui ne sont pas équipées d’airbags dangereux

Alors que le scandale des airbags Takata a touché des millions de véhicules, certaines marques ont su éviter ce piège en refusant ces équipements défectueux.

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Des airbags sortis après un accident de la route
Scandale Takata : ces marques qui ne sont pas équipées d'airbags dangereux | Econostrum.info

Depuis plusieurs années, le scandale des airbags Takata continue de faire des vagues dans le secteur automobile. Avec plus de 100 millions de véhicules rappelés dans le monde, ce problème de sécurité reste une préoccupation majeure. Pourtant, certaines marques, comme Renault, Hyundai, Fiat ou Volvo, n’ont jamais utilisé ces airbags défectueux.

L’affaire Takata est l’un des plus grands rappels de sécurité de l’histoire de l’automobile. Cet équipementier japonais, aujourd’hui disparu, a fourni des airbags défectueux à une trentaine de constructeurs. Le problème venait d’un défaut chimique dans le gonfleur, qui pouvait entraîner une explosion soudaine et projeter des fragments métalliques à grande vitesse dans l’habitacle.

Ces dysfonctionnements ont causé plusieurs dizaines de décès et des centaines de blessés à travers le monde. Face à ce scandale, de nombreux constructeurs ont dû organiser des rappels massifs, affectant des modèles vendus sur plusieurs continents. Les marques comme Honda, BMW, Audi et Mercedes ont été particulièrement impactées.

Des marques qui ont su éviter ce problème d’airbags défectueux

Alors que certaines entreprises ont massivement utilisé ces coussins gonflables défectueux, d’autres ont choisi de ne pas équiper leurs véhicules avec les airbags Takata. C’est le cas de Renault, qui a toujours refusé d’intégrer ces composants dans ses voitures. Selon une enquête menée par Radio France, ce choix était motivé par les risques liés au nitrate d’ammonium, un composé chimique utilisé par Takata et jugé trop instable.

D’autres constructeurs comme Fiat, Hyundai, Kia et Volvo n’ont également jamais fait appel à cet équipementier japonais. La réputation de sécurité de Volvo a notamment poussé la marque à privilégier des airbags provenant d’autres fournisseurs, délaissant ainsi le fabricant asiatique Takata.

Bien que Peugeot et Citroën n’aient pas massivement utilisé les airbags Takata, certaines exceptions existent. La Peugeot Ion, un modèle électrique dérivé de la Mitsubishi i-MiEV, a été concernée par ces rappels en raison de sa conception d’origine japonaise. De son côté, Citroën, ainsi que sa filiale DS, ont récemment rappelé plus de 230 000 véhicules, après avoir détecté un mauvais vieillissement des airbags dans certains modèles.

Quelles marques ne sont pas concernées ?

Parmi les constructeurs qui n’ont jamais utilisé d’airbags Takata, on retrouve des marques grand public comme Renault, Fiat, Hyundai, Kia et Dacia, mais aussi des enseignes haut de gamme telles que Porsche, Bentley, Aston Martin et Rolls-Royce. En revanche, des marques prestigieuses comme Ferrari, BMW et Mercedes n’ont pas échappé au scandale.

Même si Takata a disparu en 2017, les rappels liés à ses airbags défectueux se poursuivent. Plusieurs millions de véhicules circulent encore avec ces équipements potentiellement dangereux, ce qui oblige les autorités et les constructeurs à multiplier les campagnes de vérification.

Pour les automobilistes, il est recommandé de vérifier si leur véhicule est concerné par un rappel, notamment via les sites des constructeurs ou les plateformes gouvernementales. Si un défaut est détecté, une prise en charge gratuite du remplacement de l’airbag est généralement proposée par le constructeur.

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