Voici le salaire moyen en France en 2025

Le salaire moyen en France atteint 2 735 euros nets, avec des disparités sectorielles.

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Un bulletin de paie pour évoquer les salaires
Voici le salaire moyen en France en 2025 | Econostrum.info

En 2025, la question des salaires en France demeure centrale, notamment en raison de l’inflation qui impacte le pouvoir d’achat des ménages. Selon l’Insee, le salaire moyen en France s’établit à 2 735 euros nets par mois, soit 3 613 euros bruts mensuels, correspondant à environ 43 356 euros bruts par an.

Ce chiffre qui, à première vue, semble refléter une situation stable, cache des écarts significatifs entre les catégories de travailleurs et les secteurs d’activité. Ce montant est calculé sur la base de l’équivalent temps plein, ce qui signifie qu’il ne prend pas en compte les nombreux salariés à temps partiel.

Or, ces travailleurs, largement représentés dans les secteurs du commerce et des services, perçoivent généralement des revenus bien inférieurs à cette moyenne nationale. Un cadre dans une grande entreprise dépassera largement ce montant, tandis qu’un employé à temps partiel dans la grande distribution ou l’hôtellerie-restauration gagnera bien en dessous.

Des inégalités dans les salaires selon les secteurs et les régions

L’évolution des salaires en France a suivi une tendance modérée ces dernières décennies. L’Insee rappelle que le salaire net moyen a progressé de 14,1 % entre 1996 et 2022, ce qui représente une hausse annuelle de seulement 0,5 % en tenant compte de l’inflation. Cette progression, bien que réelle, n’a pas bénéficié de manière équitable à l’ensemble des travailleurs.

Certains secteurs sont en forte croissance et tirent les rémunérations vers le haut. C’est notamment le cas de la technologie, de l’ingénierie et de la santé, où la demande en main-d’œuvre qualifiée est élevée. Les entreprises de ces domaines n’hésitent pas à offrir des salaires compétitifs pour attirer et retenir leurs talents. En revanche, d’autres secteurs connaissent des difficultés persistantes, entraînant une stagnation, voire une baisse des salaires. L’agriculture, le commerce et certains services sont particulièrement touchés par cette tendance.

Ces disparités se retrouvent aussi sur le plan géographique. Dans les grandes métropoles économiques comme Paris, Lyon ou Toulouse, les salaires sont globalement plus élevés en raison du dynamisme économique local et du coût de la vie plus important. À l’inverse, certaines régions rurales ou économiquement fragiles peinent à suivre cette évolution et affichent des rémunérations inférieures à la moyenne nationale.

Malgré des efforts pour réduire l’écart salarial entre hommes et femmes, les inégalités restent visibles en 2025. Les travailleurs précaires, souvent à temps partiel ou occupant des postes à faible rémunération, subissent particulièrement ces écarts. La question du « bon salaire » continue de susciter le débat, illustrant les limites d’une moyenne qui ne reflète pas toujours la diversité des situations professionnelles en France.

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