Chaque année, l’administration fiscale ajuste les seuils d’imposition afin de déterminer quels revenus sont soumis à l’impôt. En 2025, les contribuables doivent connaître ces seuils pour anticiper leur imposition ou exonération. Plusieurs facteurs influencent le montant de l’impôt, notamment le revenu imposable, le nombre de parts fiscales et l’application de l’abattement forfaitaire.
Le barème progressif de l’impôt sur le revenu 2025 repose sur cinq tranches d’imposition. La première, qui concerne les revenus jusqu’à 11 294 euros, reste exonérée d’impôt. Au-delà de ce montant, l’imposition varie de 11 % à 45 % selon les paliers définis par l’administration fiscale.
Pour un célibataire sans enfant, le revenu minimum à partir duquel il devient imposable est fixé à 18 846 euros bruts par an, soit 17 133 euros de revenu imposable après application de l’abattement de 10 % pour frais professionnels. Pour un couple marié ou pacsé, le seuil est plus élevé en fonction du nombre de parts fiscales, ce qui permet une imposition plus progressive.
Comment est calculé l’impôt sur le revenu ?
L’impôt sur le revenu est déterminé en fonction du quotient familial, qui divise le revenu imposable par le nombre de parts fiscales. Un célibataire dispose d’une part fiscale, tandis qu’un couple marié sans enfant en possède deux. Chaque premier et deuxième enfant ajoute une demi-part, et à partir du troisième enfant, une part entière est ajoutée.
Ainsi, une famille avec deux enfants, déclarant 25 000 euros de revenus nets, bénéficie de trois parts fiscales. Son quotient familial étant inférieur au seuil imposable, elle reste exonérée d’impôt.
Quelles sont les exonérations possibles ?
Certains revenus ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’impôt. Les prestations sociales versées par la CAF ou la MSA, comme les allocations logement, le RSA, la prime d’activité ou encore la prime de Noël, ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu, comme l’indique mes-allocs.fr. De même, les indemnités journalières versées aux victimes de maladies de longue durée, ainsi que les intérêts des livrets bancaires réglementés (Livret A, LEP, LDDS), sont exonérés.
Le système fiscal français repose sur une progressivité de l’imposition, permettant de protéger les revenus modestes tout en répartissant la charge fiscale en fonction des capacités financières de chacun. Les seuils et exonérations accordés assurent une imposition équitable, tout en encourageant les foyers à optimiser leur déclaration en tenant compte des abattements et avantages fiscaux disponibles.