Le 1ᵉʳ janvier 2024, Pôle emploi a été remplacé par France Travail. Souhaitant réduire le chômage et atteindre le plein-emploi, le gouvernement vise un meilleur accompagnement pour les demandeurs d'emploi au RSA. À cet effet, un simulateur vient justement d'être mis en ligne pour savoir à quelles aides le demandeur d'emploi a accès.
Selon France Travail, ce simulateur permet aux demandeurs d'emploi d'avoir « une vision claire des allocations ou aides ». Lancé jeudi 7 mars, cet outil est très simple d'utilisation. Le demandeur d'emploi doit, dans un premier temps, se rendre sur l'espace candidat du site de France Travail. Cela étant fait, le concerné doit introduire ses informations personnelles et professionnelles, allant de l'âge et du lieu de résidence au statut professionnel.
« Demandeurs d’emploi, salariés en activité, travailleurs indépendants, indemnisés par France Travail, bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) ou personnes sans allocation, peuvent désormais avoir en quelques clics une vision claire des allocations ou aides auxquelles ils peuvent prétendre », détaille le gouvernement dans un communiqué.
Cette démarche permet au portail de France Travail de guider ensuite le demandeur d'emploi vers le simulateur qui lui convient pour savoir précisément à quelles aides et allocations, il peut avoir accès. Il convient de noter que tout cela est fait de façon anonyme.
Par ailleurs, le gouvernement, par le biais d'un communiqué, explique que toutes les aides sont répertoriées par ce simulateur, et ce, « que ce soient celles versées par France Travail (allocation d’aide au retour à l’emploi, aide à la garde d’enfant, allocation de sécurisation professionnelle…) et celles versées par la CAF ou la MSA (aides aux logements, prime d’activité, etc.) », indique-t-il.
« Cet outil nous permet aussi de lutter contre le non-recours aux droits en leur présentant l’ensemble des possibilités d’indemnisation », a également fait part Paul Bazin, directeur général délégué de France Travail.
Les taux de non-recours souvent à plus de 30 %
Selon les données de La Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), le taux de non-recours en France est souvent au-dessus du seuil des 30 %. « C’est le cas du RSA (34 % de non-recours) ou encore du minimum vieillesse (50 % de non-recours pour les personnes seules) », détaille la Dress sur son site.
En parallèle, France Travail prévoit de renforcer les contrôles et de sanctionner les « bénéficiaires malhonnêtes » qui ne cherchent pas activement un travail. « Ma mission est avant tout, comme ministre chargée de l'emploi et du travail, d'aider et d'inciter la personne à remonter dans le train de l'emploi », a expliqué Catherine Vautrin.