Le montant des aides sociales, telles que l’AAH, le RSA ou encore les APL, connaîtra une mise à jour en février, en raison de l’actualisation des plafonds de ressources. Si certains bénéficiaires verront leur allocation augmenter, d’autres pourraient perdre une partie de leurs droits, voire ne plus être éligibles.
Contrairement à d’autres aides comme les allocations familiales ou les APL, le RSA ne fait pas l’objet d’une réévaluation en février. Son montant, fixé par décret, évolue uniquement lors de l’ajustement annuel d’avril, qui tient compte de l’inflation. En revanche, les ressources des bénéficiaires sont mises à jour, ce qui peut influencer le montant perçu sans pour autant modifier le barème national.
Pour rappel, en 2024, le RSA s’élève à 635,70 euros pour une personne seule sans enfant et à 953,55 euros pour un couple sans enfant. Ces montants ne changeront qu’en avril 2025, sauf si des réformes spécifiques sont mises en place par le gouvernement.
Pourquoi certaines aides évoluent en février ?
Si le RSA conserve son barème, d’autres aides sociales connaissent des ajustements en février. Cette mise à jour concerne notamment les APL, les allocations familiales et certaines prestations comme l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) lorsqu’elle est annualisée. Ces modifications sont liées à l’actualisation des plafonds de ressources utilisés pour déterminer l’éligibilité aux aides.
Selon un arrêté publié au Journal officiel, ces plafonds ont été augmentés de 4,8 % afin de suivre l’inflation estimée à 4,9 % en 2023. Ce changement permet à certains foyers, qui dépassaient de peu les seuils précédents, de redevenir éligibles ou de bénéficier d’aides plus élevées.
Pourquoi certains bénéficiaires voient leur RSA diminuer ?
Même si le mode de calcul du RSA reste inchangé, son montant peut varier en fonction des revenus pris en compte. En février, la CAF actualise les données en se basant sur les ressources de 2023, déclarées en 2024. Ainsi, un bénéficiaire ayant perçu plus de revenus l’année précédente peut voir son RSA baisser ou être exclu du dispositif.
Inversement, si les ressources ont diminué, l’allocataire peut constater une augmentation de son RSA, bien que le barème national reste le même. Cette mise à jour automatique est essentielle pour ajuster les prestations en fonction de la situation réelle des bénéficiaires.
Même si la CAF procède aux ajustements de manière automatique, il est conseillé aux bénéficiaires de vérifier régulièrement leur dossier et de signaler tout changement de situation (emploi, séparation, naissance…). Une erreur dans les informations déclarées peut entraîner un trop-perçu, qui devra être remboursé ultérieurement.
Pour anticiper l’évolution de leurs droits, les allocataires peuvent utiliser les simulateurs en ligne mis à disposition par la CAF. Quant au RSA, il faudra attendre avril 2025 pour connaître son éventuelle revalorisation, qui dépendra des décisions du gouvernement et du taux d’inflation observé.
