Royaume-Uni – France : quel est l’impact de l’imposition du visa électronique sur les voyageurs français ?

Le Royaume-Uni a décidé d’imposer à tous les citoyens de l’Union européenne un visa dématérialisé appelé ETA (Electronic Travel Authorisation) à partir du 2 avril 2025. Cette décision aura un impact sur les voyageurs français.

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Photo de la capitale londonnienne
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Désormais, à partir du 2 avril, les citoyens de l’Union européenne doivent présenter un visa dématérialisé appelé ETA (Electronic Travel Authorisation) pour entrer au Royaume-Uni. Cette décision devra impacter les voyageurs français, notamment les élèves français qui pouvaient traverser la Manche avec une simple carte d’identité.

Sorti de l’Union européenne, le Royaume-Uni a décidé de changer certaines règles concernant notamment l’entrée sur son territoire. L’imposition d’un visa dématérialisé, appelé ETA (Electronic Travel Authorisation), à partir du 2 avril 2025, fait partie des mesures qui suscitent des inquiétudes, notamment en France. Désormais, les citoyens européens doivent s’enregistrer en ligne avant de se rendre en Grande-Bretagne et débourser 12 euros pour obtenir le nouveau visa anglais.

Cette mesure fait partie de la réforme du contrôle des frontières du pays, qui veut renforcer la sécurité et réguler l’immigration après le Brexit. Le nouveau visa ETA sera relié numériquement au passeport du voyageur. Ainsi, il permet un contrôle plus strict avant même que les visiteurs n’arrivent au Royaume-Uni.

L’impact de l’imposition du visa sur une catégorie de Français sera « important »

Pour accéder au Royaume-Uni, les Français seront dans l’obligation de s’inscrire et de s’acquitter de frais de visa. Toutefois, la catégorie qui sera la plus impactée est celle des enfants scolarisés. En raison de cette mesure, les élèves français devront avoir un passeport pour se rendre au Royaume-Uni, notamment pour des séjours linguistiques.

L’obligation du passeport devient donc un casse-tête pour les familles et les professeurs, qui devraient désormais anticiper leur voyage plusieurs mois à l’avance, même pour de courts séjours. Il faut dire que pour tenter de remédier à l’effondrement des réservations de groupes scolaires, un accord avait été conclu en décembre 2023 entre le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique de l’époque, Rishi Sunak.

Cet accord, qui permet aux élèves français de traverser la Manche avec une simple carte d’identité, risque d’être caduc à partir du mois d’avril prochain, avec la mise en place du visa ETA pour les courtes et longues durées. Le journal Libération a indiqué que la présidente des Entreprises du Voyage, Valérie Boned, a exprimé ses inquiétudes dans une lettre envoyée à la nouvelle ministre britannique de l’Intérieur, Yvette Cooper, le 8 octobre.

Valérie Boned, qui voulait s’assurer que l’accord pour les groupes scolaires français serait maintenu, avait demandé un éclaircissement de toute urgence, car les réservations pour les voyages du printemps prochain sont déjà en cours. « Plus vite, nous parviendrons à clarifier la situation, moins l’impact sur le nombre de voyages scolaires pour 2025 sera important », avait-elle écrit. Toutefois, la ministre britannique ne s’est pas encore exprimée sur le sujet.

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