En plus de déterminer le niveau qui sépare les riches des pauvres, il est important d’établir le seuil en dessous duquel une personne est considérée comme modeste, sachant que c’est cette tranche de la société qui est ciblée par les aides et les minima sociaux.
Au cours des 20 dernières années, les inégalités autour des revenus et des patrimoines des ménages en France sont devenues se sont notablement creusées. C’est le constat fait par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans un rapport publié le 17 octobre. Selon ce même document, le niveau de vie médian en France métropolitaine s’élevait à 24 330 euros annuels.
Toujours selon l’Insee, environ 14,5 % de Français sont considérés comme « pauvres ». Sans les différentes prestations sociales, cette tranche de la population serait encore plus nombreuse. D’après les données de la Drees, environ 40 % du revenu global des personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté est constitué de prestations sociales. Parmi ces nombreuses aides figurent le RSA, l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et les allocations familiales.
En France, les différentes prestations sociales et familiales sont destinées aux personnes dites « modestes », en plus de nombreuses mesures du gouvernement. À titre d’exemple, la deuxième revalorisation des retraites de 2025, qui aura lieu en juillet, concernera uniquement les pensions dites modestes.
Les jeunes et les familles souvent considérés comme « modestes »
Selon la Dress, en 2022, les personnes avec revenus ne dépassant pas 1 817 euros par mois sont considérés comme « modeste ». Dans le détail, la Drees a établi cette limite « sur le champ des personnes appartenant à un ménage vivant dans un logement ordinaire, dont le revenu déclaré est positif ou nul et dont la personne de référence n’est pas étudiante ». Toujours selon la même institution, les jeunes et les familles nombreuses (avec trois enfants ou plus) sont en surreprésentation. C’est également le cas pour les locataires.
Dans la grande majorité des cas, les personnes dites modestes perçoivent toutes des prestations sociales et familiales qui les aident à boucler les fins de mois. D’ailleurs, d’après la Drees, le nombre d’allocataires aux minimas sociaux a augmenté de 0,5 % en 2023. Au total, 4,36 millions de personnes percevaient un minima social à la fin de l’année dernière. Cela va du RSA aux aides au logement, en passant par l’AAH.
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la priorité toujours aider les faineants pour les autres c est pas pareil ils travaillent mais on des salaires de misère même une personne à qui n à jamais travailler touche plus qu un retraite qui a travailler ( 1850 e avec les aides donc comment voulez vous qu ils travaillent c est les cafards de la société et en plus ils se foutent des gens qui travail honteux
Votre article me donne envie de hurler, une personne modeste avec 1850€ par mois !!!! Mon mari à la retraite 1400€ et moi en invalidité et handicapée avec 1016€ pension d’invalidité et aah inclus on n’arrive plus 😢 plus de vacances, plus de sortie, etc… Plus aucun droit nous payons tout, loyer 850€, énergie 195€, mutuelle 170€….. Je suis épileptique et maladie de parkinson, mon mari problème cardiaque c’est très dur avec les dépassements d’honoraires, médicaments et examens non remboursés, les franchises mais tout cela l’état s’en moque seul les personnes au RSA ont tout les droits et vivent mieux que nous 😡 La France est un pays d’assistés et nous on a cotisé, bossé maintenant retraite et malade aucune considération !!!!!!😡😡😡😡😡
Réponse à Hémat : dans votre cas l’argent ne changera pas grand chose …
Arrêtez avec « Les fenéants au RSA ont droit à tout ». Le RSA, j’y ai été 2 ans. c’était 480balles par mois. A côté de ça j’avais les APL. En tout je devais vivre avec 750 euros par mois. Ça suffisait a peine pour avoir un logement miteux et pour bouffer de la merde que même un chien aurait boudé.
A quel moment j’étais privilégié de cette situation on peut m’expliquer ?
En revanche, c’est la meilleure chose qui me soit arrivé d’avoir du me mettre au RSA. J’avais des rendez vous d’insertion tous les 3 mois pour me faire revenir dans l’emploi. Aujourd’hui je bosse 43h par semaine, je gagne 2800 euros par mois, et j’ai la gerbe de me dire que les cotisations profitent également a des êtres humains aussi aigris, qui ont tellement la haine qu’ils avalent tel quel le vomi qu’ils entendent dans les médias, sans même essayer de faire fonctionner un minimum ce qu’ils sont censés avoir dans la boîte crânienne.
J’ai pas honte de cotiser en revanche pour un dispositif d’urgence qui évite a des gens de se retrouver à la rue. Méditez 2 minutes là dessus. Comment en vit avec 750 balles par mois, en France, en 2024, bientôt 2025.
Réfléchissez d’avantage, ça fera de mal a personne