Dans le cadre de la loi de finance de 2024, le barème de l’impôt a connu une revalorisation de 4,8 %, afin de suivre l’inflation. Ainsi, la note fiscale de plus de 300 000 contribuables a été recalculée. Cette nouvelle grille permet à de nombreux foyers de payer moins d’impôts, sans pour autant impacter l’administration fiscale.
Pour rappel, les tranches avaient déjà progressé de 5,4 % l’an dernier, ce qui avait fait baisser le nombre de foyers imposables. D’après le bilan annuel de la direction générale des Finances publiques (DGFIP), relayé par nos confrères des Echos, une baisse de 0,4 % a été constatée sur les ménages assujettis à l’impôt sur le revenu.
Quant aux foyers non concernés par ces obligations fiscales, ils ont connu une hausse de 2,6 %. Le rapport de la DGFIP atteste également d’une baisse du nombre de ménages soumis aux trois dernières tranches du barème.
En effet, un recul de 1,3 % a été constaté sur la tranche de 30 %, tandis que sur celles de 41 % et de 45 %, la baisse a été respectivement de 1,5 % et 0,5 %. Pourtant, malgré cette régression, les recettes fiscales de l’impôt sur le revenu de 2022 ont connu une hausse de 1,5 %.
Une hausse majoritairement due aux bénéfices agricoles qui ont augmenté de 28,3 %. « La hausse des bénéfices agricoles s’explique principalement par l’augmentation des prix des céréales suivant notamment le déclenchement de la guerre », détaille la DGFIP. On vient alors à se demander quelles seront les répercussions de ce nouveau barème sur les contribuables.
Qui payera moins d’impôts grâce au nouveau barème ?
La hausse du barème de l’impôt a été mise en place en faveur des foyers dont les revenus suivent l’inflation, afin de leur éviter la hausse de leur note fiscale. Par conséquent, en cas de ralentissement de la hausse de ces ressources, il est possible de voir ses impôts sur le revenu diminuer.
A contrario, si les revenus connaissent une hausse plus importante que l’inflation, l’impôt sur le revenu sera également revu à la hausse. Concrètement, les contribuables, dont les ressources ont augmenté sans pour autant dépasser l’inflation, paieront pratiquement le même montant d’imposition que l’an dernier.
En revanche, dans le cas où les revenus seraient restés stables entre 2023 et 2024, ils bénéficieront alors d’une note fiscale allégée. Enfin, les foyers feront réellement des économies grâce à ce nouveau barème sont ceux dont les revenus ont connu une baisse entre 2023 et 2024.
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