Retraite : qui sont les retraités les plus vulnérables en 2025 ?

En 2025, les Français continuent de percevoir des pensions de retraite aux montants très variables, selon leur secteur d’activité et leur parcours professionnel.

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Photo d'un retraité comptant des pièces de monnaie
Retraite : qui sont les retraités les plus vulnérables en 2025 ? | Econostrum.info

Alors que les retraités français bénéficient de plusieurs revalorisations des pensions ces dernières années, de nombreuses inégalités subsistent. Les différences de montants, selon les secteurs, les carrières et les sexes, continuent de marquer les systèmes de retraite en France. En 2025, la pension moyenne reste loin d’être homogène, et les disparités sont toujours présentes.

En 2025, le montant moyen des pensions de retraite en France se situe à 1 626 euros brut par mois, soit environ 1 512 euros nets après déduction des prélèvements sociaux et des impôts. Cette somme comprend à la fois la retraite de base et la retraite complémentaire.

La pension de base est complétée par la retraite complémentaire, qui représente environ un tiers de la pension totale pour la plupart des retraités, notamment ceux du secteur privé, qui touchent en moyenne 514 euros nets par mois pour leur retraite complémentaire, versée par l’Agirc-Arrco.

Cependant, ces moyennes masquent d’importantes disparités, en fonction des secteurs d’activité, des carrières et des sexes. Si certains retraités bénéficient de pensions relativement confortables, une large proportion de retraités touche des montants bien en dessous de cette moyenne.

Les écarts importants selon les secteurs et les carrières

La différence de traitement entre les secteurs public et privé reste marquée. Les fonctionnaires perçoivent en moyenne des pensions supérieures de 15% à celles des salariés du privé. Par exemple, un fonctionnaire de catégorie A touche une pension moyenne de 2 850 euros bruts mensuels, contre 2 450 euros pour un cadre dans le secteur privé.

Cette différence est notamment due au mode de calcul des pensions : pour les fonctionnaires, ce sont les six derniers mois de traitement qui sont pris en compte, tandis que pour le secteur privé, ce sont les 25 meilleures années de salaire.

Les retraités du privé, quant à eux, reçoivent une pension plus modeste en comparaison, souvent liée à la durée de cotisation et au niveau de salaire tout au long de leur carrière, explique le JDN.

Les inégalités hommes-femmes : une pension toujours plus faible pour les femmes

L’écart entre les hommes et les femmes reste l’un des principaux défis des systèmes de retraite en France. En moyenne, les femmes retraitées perçoivent une pension brute de 1 268 euros mensuels, soit près de 1 000 euros de moins que les hommes, qui touchent en moyenne 2 050 euros brut par mois.

Cette différence s’explique par plusieurs facteurs, notamment des carrières féminines souvent interrompues ou incomplètes, dues à des périodes de maternité, de congé parental ou à des emplois à temps partiel. Les femmes ayant souvent des carrières moins linéaires, avec des périodes de travail moins longues, bénéficient ainsi de pensions moins élevées.

Ce déséquilibre s’aggrave aussi avec le temps, les femmes vivant en moyenne plus longtemps que les hommes, ce qui signifie qu’elles devront potentiellement faire face à une épargne plus faible sur la durée.

L’impact des revalorisations des retraites

Le gouvernement a mis en place plusieurs revalorisations des pensions ces dernières années pour faire face à l’inflation et améliorer le pouvoir d’achat des retraités. En 2022, les pensions ont été augmentées de 4%, puis de 5,3% en 2024 et de 2,2% en 2025.

Bien que ces revalorisations aient permis de compenser partiellement la hausse des prix, elles ne suffisent pas toujours à préserver le pouvoir d’achat des retraités, surtout face à l’augmentation des coûts de la vie.

La question de l’équité des retraites demeure au centre des débats. Malgré les efforts pour augmenter les pensions et garantir un revenu de remplacement décent pour les retraités, de nombreuses inégalités persistent, rendant nécessaire de nouvelles réformes pour harmoniser les montants des pensions, notamment entre les hommes et les femmes, et entre les secteurs public et privé.

1 réflexion au sujet de « Retraite : qui sont les retraités les plus vulnérables en 2025 ? »

  1. Entre le secteur public et le privé il y à longtemps que l’on aurai dû faire quelque chose car étant donné que pour le public il se font augmenter leur salaire et on automatiquement une retraite bien meilleure que le privé et c’est inadmissible, mais évidemment c’est tellement mieux de ne rien faire, on arrive jamais être à leur hauteur, comment voulez vous que la France marche bien, c’est comme les pensions de réversion, dans le privé nous avons rien si nous dépassons le plafond que dans le public il on 50% automatiquement car pas de plafond, encore une grosse anomalie, à vous de revoir rapidement toutes ces anomalies

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