En 2024, le déficit public devrait s’établir à hauteur de 6,1 %. Pour redresser la barre, le gouvernement envisage de réaliser 60 milliards d’économies l’année prochaine. À quelques jours de la présentation du budget 2025, il est nécessaire de faire le point sur toutes les mesures déjà évoquées par Michel Barnier et ses ministres.
Pour réduire les dépenses, le gouvernement a annoncé le report de la revalorisation des pensions de retraites au mois de juillet 2025 (au lieu de janvier). Avec une telle manœuvre, ce sont 4 milliards d’euros d’économies qui seraient alors engrangés. Toutefois, le Premier ministre se dit ouvert au débat concernant cette mesure.
Ce n’est pas tout, toujours pour limiter les dépenses, le gouvernement Barnier a évoqué sa volonté de se pencher sur le cas des cotisations patronales. Il y a quelques jours, la ministre du Travail a présenté son plan par rapport aux allègements des cotisations. À la clé, des économies de 5 milliards d’euros par an sur trois ans.
Pour dégager 20 milliards d’euros en 2025, le gouvernement a également annoncé le gel des crédits des ministères ainsi qu’une fusion des services publics. « On va sans doute ne pas remplacer tous les fonctionnaires quand ils ne sont pas en contact direct avec les citoyens, tous les fonctionnaires qui partent en retraite », a expliqué Michel Barnier lors de sa prise de parole sur France 2.
Le budget 2025, c’est aussi une hausse des recettes
Concernant les recettes, le gouvernement a déjà évoqué plusieurs pistes visant à renflouer les caisses de l’État. D’abord, concernant la fiscalité, les foyers et les entreprises les plus aisés devront mettre la main à la poche. En effet, les 0,3 % des plus riches seront taxés davantage en 2025. 2 milliards d’euros sont ainsi visés. Ce n’est pas tout, les bénéfices de 300 grands groupes seront aussi prélevés davantage l’année prochaine. Selon plusieurs sources, cela devrait rapporter 8 milliards d’euros à l’État.
Sur le secteur du transport aérien, le gouvernement envisage de récupérer 1 milliard d’euros en 2025 grâce à la taxe « Chirac ». Pour atteindre ce montant, cet impôt serait alors multiplié par trois. D’ailleurs, cette mesure est très mal vue par les associations et syndicats de ce secteur qui la juge comme « désastreuse » pour l’économie française.
Le gouvernement veut également relever la taxe sur l’électricité (TICFE) dès l’année prochaine. Avec une hausse à 32,44 euros par MWh, l’État espère récupérer près de 5 milliards d’euros. D’autres mesures ont aussi été évoquées par Michel Barnier et ses ministres, rendez-vous dans une poignée de jour pour en savoir davantage avec la présentation du budget 2025.
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