Même après avoir pris sa retraite, les seniors peuvent continuer à percevoir de nombreuses subventions. Plus encore, certaines aides sont mises en place spécialement au profit des personnes âgées, en particulier celles qui souffrent du manque d’autonomie.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les aides au logement n’ont pas de limite d’âge. Ainsi, un retraité peut profiter des APL jusqu’à la fin de ses jours, à condition de continuer à remplir les conditions en vigueur, notamment en ce qui concerne le plafond de revenus. Les seniors peuvent aussi profiter des subventions de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) pour aménager leur logement en fonction de leur manque de mobilité.
Toutefois, l’aide qui profite le plus aux retraités est l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Elle est octroyée aux retraités à faibles revenus dès l’âge de 65 ans, à condition de résider en France de façon stable. Actuellement, le montant de cette subvention atteint 1 012,02 euros par mois pour un célibataire et grimpe à 1 492,08 euros pour un couple. À défaut de percevoir l’Aspa, les retraités peuvent recourir à l’allocation simple d’aide sociale aux personnes âgées. Tout comme l’Aspa, cette allocation est attribuée dès l’âge de 65 ans aux personnes résidant en France. Pour en profiter, le demandeur doit afficher un revenu qui ne dépasse pas 1012,02 euros par mois. Pour un couple, le seuil de revenu monte à 1 571,16 euros par mois.
Des aides pour les retraités en perte d’autonomie
À partir d’un certain âge, une personne âgée peut se retrouver dans une situation de manque d’autonomie qui l'empêche d’accomplir les tâches du quotidien. Les personnes âgées de plus de 60 ans dont la perte d’autonomie a été reconnue peuvent prétendre à l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Il s’agit d’un coup de pouce financier qui permet de couvrir les frais d’aide à domicile, d’aménagement ou autre. Sans condition de ressources, son montant atteint de 1 943,49 euros par mois pour les seniors appartenant à la catégorie GIR 1, qui représente le plus haut niveau de perte d’autonomie. Pour ceux classés en GIR 4, soit le niveau le moins élevé, le montant mensuel est de 758,02 euros.
Il existe de nombreuses autres aides et dispositifs d’accompagnement proposés par les municipalités, notamment des programmes de lutte contre l’isolement. Récemment, l’Agirc-Arrco a mis en place un nouveau service intitulé « Sortir Plus », qui consiste à mettre à disposition des retraités un accompagnant pour leurs sorties quotidiennes. Ces agents peuvent les accompagner pour aller faire les courses, pour se promener, ou encore pour se rendre à leurs rendez-vous médicaux.
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Je trouve que vos barèmes sont très exagérés.J’héberge dans l’Aube une amie handicapée classée GIR2, elle perçoit par mois la somme de 527,12€. Le département de l’Aube n’est pas très généreux.