Avec la hausse du SMIC dès le mois de janvier, le montant de la rémunération minimale qu’un salarié doit toucher pour valider un trimestre de retraite va lui aussi changer. Pour cause, il est calculé à partir du salaire minimum interprofessionnel de croissance.
Pour valider un trimestre de retraite auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), un salarié doit toucher une rémunération soumise à cotisations représentant 150 fois le montant horaire du Smic. Ainsi, les personnes exerçant une activité professionnelle à temps partiel ou de manière irrégulière peuvent, eux aussi, cotiser jusqu’à quatre trimestres de retraite par an.
À partir de ce 1er janvier 2024, le montant du SMIC brut passera à 11,65 euros de l’heure. Par conséquent, un salarié devra désormais toucher un salaire brut de 1 747,50 euros par mois au minimum pour valider un trimestre de retraite. Ainsi, le salaire mensuel minimal pour la validation d’un trimestre de retraite connaîtra une hausse de 57 euros dès le mois de janvier.
En ce qui concerne les salariés travaillant au SMIC, cette hausse ne changera pas grand-chose, étant donné qu’elle est calculée à partir du montant du salaire minimum interprofessionnel de croissance. En revanche, pour les salariés dont le salaire n’est pas concerné par la hausse du SMIC, les choses sont différentes. En effet, pour les jeunes occupant des jobs étudiant uniquement pendant les vacances, ainsi que les personnes qui gagnent moins que le SMIC et qui ne travaillent que quelques heures par mois, valider un trimestre de retraite sera désormais plus compliqué…
Points à savoir avant d’envisager un départ à la retraite
Mais avant d’envisager un départ à la retraite, il est important de rappeler que c’est le nombre de trimestres cotisés qui détermine si le retraité profitera d’un taux plein ou non pour sa retraite. Ainsi, un salarié qui prend sa retraite avant d’avoir cotisé le nombre de trimestres exigé verra le montant de sa pension être réduit du nombre de trimestres manquant.
Aussi, lors de la dernière année de travail, le nombre de trimestres retenus est basé sur le nombre de trimestres travaillés. Si un travailleur choisit de partir à la retraite le 1ᵉʳ juillet, il n’aura donc cotisé que deux trimestres sur les quatre qu’il faut normalement valider pour un taux plein. Il est également nécessaire de rappeler que les salariés du privé et ceux du public ne disposent pas des mêmes modes de calcul.
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