Les Français évoluent dans leur projection de préparer leur retraite. Quasiment un Français sur deux confie mettre de l’argent de côté pour s’assurer un train de vie plus confortable après la vie active.
Les Français sont de plus en plus nombreux à voir qu’un complément de revenu est toujours un gage supplémentaire de garantie, même si le sentiment d’inquiétude sur leur retraite est en baisse sensible. En effet, une année après la grogne et les appréhensions de la réforme de loi, « la quasi-totalité des jugements positifs concernant les retraites se révèlent en hausse », note le rapport de la troisième édition du Baromètre Assurances de BPCE l'Observatoire, en avril 2024.
Le document fait ressortir les conclusions d’une étude réalisée par l’institut Viavoice qui a touché un échantillon représentatif de 2 000 Français âgés de 18 ans et plus durant la période du 23 au 28 février pour l’Observatoire. Pour les sondés, la retraite est d’abord synonyme de liberté pour 39 % des Français (+2 points par rapport à 2023).
Les sentiments de plénitude (19 %) et d’espoir (14 %) enregistrent une hausse de 1 point, quand ceux d’incertitude (34 %), de peur (15 %), d’indifférence (7 %) et de tristesse (7 %) régressent de 1 point ou encore celui de colère (5 %) qui régresse sensiblement de 4 points.
Le double souci de vivre correctement et de garder son indépendance financière après la retraite
Concernant la perception de cette étape de la vie, loin de se résigner face à l’âge, les Français considèrent la retraite comme une phase importante de leur vie. Un sur deux (50%, -2 points) envisage d’en profiter pour prendre plus de temps pour eux, 45 % (-3 points) pour leurs proches et 44 % (+1 point) pour voyager davantage.
Côté pécuniaire, les Français, même moins inquiets, ne semblent pas pour autant disposés à se contenter à priori de leurs allocations. En quête de s’assurer une meilleure couverture, quasiment un Français sur 2 (48 %) affirme mettre de l’argent de côté pour sa retraite. Cette tendance est partagée par 37 % des 18-24 ans (+ 2 points) et par 46 % des 25-34 ans (- 1 point).
Les principales raisons incitatives à épargner évoquées sont « la capacité à vivre correctement » (43 %, +4 points), ou encore le souci de « rester indépendant financièrement » (37 %, +3 points). À la question « qu’allez vous faire de votre épargne ? » 56 % (- 2 points) des sondés prévoient « la garder pour les temps difficiles ».
45 % (-5 points) voudraient en profiter pour partir en vacances, 40 % (+3 points) pour investir dans l'immobilier, 35 % (-5 points) pour préparer la retraite, 31 % (+3 points) pour aider les enfants et 24 % (+5 points) pour le placer dans une assurance-vie en vue de le transmettre. Cela dit, les Français tentés par l’épargne se soucient en premier d'un capital sûr, 42 % de sa protection (-1 point), alors que 34 % (+2 points) souhaitent que leur épargne soit rentable.
