Une journée noire attend les usages du RER A le vendredi 31 mai. Un préavis de grève a été déposé par des syndicats, qui appellent les agents de la ligne à débrayer. Ainsi, la ligne la plus fréquentée du réseau ferré d’Île-de-France devra être sous pression pour le dernier jour de la semaine.
Les syndicats La Base, FO, CGT et UNSA ont déposé un préavis de grève courant du jeudi 30 mai à 22 heures au samedi 1ᵉʳ juin à 7 heures. Cette grève, qui devra durer une seule journée, a été confirmée par la RATP au journal Le Figaro. Ce mouvement devra perturber le transport sur cette ligne. RTL prévoit qu’un train sur deux devront circuler en zone RATP, et trois trains sur quatre circuleront en zone SNCF. Cependant, la RATP, qui exploite conjointement cette ligne avec la SNCF, refuse de confirmer les prévisions de trafic. Elle prévoit de communiquer sur l’impact de ce mouvement social pour les voyageurs, ce mercredi à 17 heures.
La ligne RER A, la plus fréquentée, sera perturbée
Selon Le Figaro, qui s’appuie sur les déclarations d’un syndicat, cette grève « va être très suivie ». Les quatre syndicats qui ont signé le préavis de grève souligne que leurs revendications ne sont « pas liées aux Jeux olympiques ». Ils dénoncent dans leur appel des « situations inacceptables de déréglementations, de mise en danger des agents et des usagers [et] de non-respect des conditions de travail des conducteurs ».
Pour ces organisations, la direction de la ligne serait « hermétique », « voire méprisant[e] » envers les revendications des travailleurs. À travers ce préavis de grève, les syndicats accusent la direction du RER A de remettre « perpétuellement en cause la sécurité ferroviaire » et « d’exercer des pressions sur le personnel ». « La gestion des colis abandonnés », les « problèmes administratifs », la « communication défaillante » et des « commandes de conducteurs non respectées » sont mis en avant dans le tract des syndicats accusant la direction de mettre en danger la vie des travailleurs.
Les organisations syndicales préviennent donc la direction de la ligne que « si elle s’obstine à poursuivre sa politique de casse, elle risque de compromettre la bonne tenue des JO […] en allumant la flamme de la contestation ». Il faut dire que ce mouvement de grève risque de se faire vraiment ressentir, étant donné que cette ligne est très fréquentée. En effet, le RER A, qui traverse la région d’est en ouest, est empruntée par 1,4 million de voyageurs quotidiennement.
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