Le gouvernement français a récemment mis en place une mesure qui permet de cumuler deux dispositifs d’aides financiers pour les projets de rénovation : le Prêt à Taux Zéro (PTZ) et MaPrimeRénov’. Cette initiative vise à alléger les coûts des travaux tout en soutenant la transition énergétique. Ce décret marque une avancée importante pour les propriétaires souhaitant rénover leur logement tout en bénéficiant d’un soutien financier accru.
Le 19 mars 2023, un décret a été publié, autorisant le cumul du Prêt à Taux Zéro (PTZ) et de MaPrimeRénov’. Cette décision est une bonne nouvelle pour les propriétaires souhaitant rénover leur logement, en particulier ceux qui veulent améliorer l’efficacité énergétique de leur bien. Le PTZ, qui est une aide sans intérêts pour les primo-accédants, devient encore plus accessible en permettant de l’associer à MaPrimeRénov’, une aide de l’État pour financer les travaux de rénovation énergétique. Cette mesure, entrée en vigueur le 21 mars 2023, répond à une double volonté : encourager la rénovation du parc immobilier vieillissant tout en soutenant les ménages dans leurs projets de transition énergétique.
MaPrimeRénov’ : un dispositif évolutif et accessible
Depuis son lancement en 2020, MaPrimeRénov’ a évolué pour s’adapter aux besoins des ménages. En 2024, elle a été divisée en deux parcours : MaPrimeRénov’Accompagné pour les rénovations globales et un parcours pour les gestes simples. Cependant, pour 2025, le gouvernement a prévu de maintenir cette séparation afin de mieux répondre aux attentes des ménages, tout en encourageant les rénovations plus ambitieuses. L’objectif est de soutenir à la fois les projets d’envergure et les petites rénovations, avec un système de soutien financier flexible.
Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) : un levier pour les primo-accédants
Le PTZ reste un dispositif incontournable pour les primo-accédants, particulièrement ceux qui n’ont pas été propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années. Ce prêt sans intérêts peut être combiné avec d’autres financements, tels que le Prêt à l’Accession Sociale (PAS) ou les prêts d’Action Logement, permettant ainsi d’alléger considérablement la charge financière des projets immobiliers. La possibilité de rembourser le PTZ sur une période pouvant aller jusqu’à 25 ans, avec un différé en fonction des revenus, en fait un outil très attractif pour les ménages à revenus moyens.
Le gouvernement a également relevé le plafond des aides publiques directes de 80 % à 90 % pour certains projets de rénovation, ce qui permet aux collectivités locales de disposer d’une plus grande marge de manœuvre pour soutenir la rénovation énergétique. Cette mesure vise à élargir l’accès aux aides et à encourager davantage de ménages à se lancer dans des travaux de rénovation. Cependant, cette augmentation ne sera pleinement effective qu’après un arrêté modificatif à venir, rendant ainsi l’application de cette règle encore dépendante de la mise à jour des réglementations en vigueur.
Une opportunité de simplification pour les travaux de rénovation
En combinant le PTZ et MaPrimeRénov’, les ménages français bénéficient d’une simplification des démarches administratives et d’un financement plus avantageux pour leurs projets de rénovation. Cette mesure a pour but de rendre la transition énergétique plus accessible, notamment en aidant les propriétaires à effectuer des travaux d’amélioration énergétique sans supporter une charge financière trop lourde. Ce soutien renforcé pourrait avoir un impact positif sur l’efficacité énergétique des bâtiments en France, contribuant ainsi aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.