Les salariés en télétravail peuvent bénéficier d’un remboursement de leurs frais professionnels sous forme d’une allocation forfaitaire versée par leur employeur. Pour 2025, les plafonds ont été mis à jour, permettant aux entreprises d’exonérer ces indemnités de cotisations sociales et fiscales.
Ce dispositif vise à couvrir les dépenses liées à l’aménagement du poste de travail à domicile, notamment le matériel informatique, les abonnements internet et les coûts d’adaptation d’un espace dédié.
L’Urssaf distingue trois types de dépenses professionnelles pouvant être prises en charge dans le cadre du télétravail. La première concerne les frais fixes et variables liés à l’utilisation d’un local privé pour un usage professionnel, comme une pièce dédiée ou une partie du logement.
La seconde regroupe les dépenses de matériel informatique et de connexion, incluant les abonnements internet et téléphoniques. Enfin, les coûts liés à l’adaptation d’un espace de travail, comme l’achat de mobilier ergonomique ou d’outils spécifiques, peuvent également être indemnisés.
Quels sont les nouveaux montants de remboursement des frais de télétravail pour 2025 ?
Le remboursement des frais de télétravail peut prendre la forme d’une allocation forfaitaire, dont le montant varie selon la présence ou non d’un accord collectif dans l’entreprise.
En l’absence d’un accord collectif, l’indemnité journalière s’élève à 2,70 euros par jour, avec un plafond mensuel de 59,40 euros. Lorsqu’elle est définie au mois, elle atteint 10,90 euros pour un jour de télétravail par semaine.
Si un accord collectif (convention de branche, accord de groupe ou interprofessionnel) encadre le télétravail, les plafonds sont revus à la hausse. L’allocation passe à 3,25 euros par jour, avec un plafond de 71,50 euros par mois. Lorsqu’elle est fixée sur une base mensuelle, elle s’élève à 13 euros pour un jour de télétravail par semaine, comme l’indique service-public.fr.
Des exonérations sous conditions
L’Urssaf précise que ces indemnités sont exonérées de cotisations sociales et fiscales uniquement si elles ne dépassent pas les plafonds définis. En cas de dépassement, l’entreprise devra présenter des justificatifs lors des contrôles pour que l’exonération soit maintenue.
Ce cadre vise à éviter les abus fiscaux tout en garantissant aux salariés un remboursement équitable de leurs frais. Avec la généralisation du travail à distance, ces nouveaux plafonds offrent aux employeurs un cadre clair pour indemniser leurs salariés sans alourdir les charges sociales. Ils encouragent également les entreprises à participer activement aux coûts du télétravail, en assurant un meilleur confort et une meilleure productivité aux employés exerçant à domicile.
Ces ajustements s’inscrivent dans une dynamique de régulation du télétravail, visant à équilibrer les intérêts des entreprises et des salariés, tout en garantissant une prise en charge des dépenses adaptées aux besoins professionnels.