Après un début d'année très froid en France, la chaleur est de retour. Le climat est printanier avec des températures au-dessus de la moyenne saisonnière. Cette hausse du mercure est favorable à la floraison et donc à la pollinisation des végétaux. Une pollinisation qui engendre des désagréments aux personnes allergiques au pollen.
Ainsi, l'un des effets du réchauffement climatique se fait ressentir directement avec ce printemps arrivé prématurément, entraînant la floraison des plantes. Cela engendre un risque élevé d'allergie au pollen. En effet, la hausse des températures ainsi que le rallongement des jours font augmenter la concentration du pollen dans l'air. C'est ce qui se passe actuellement sur tout le territoire français. Toutefois, la situation est différente d'une région à une autre, étant donné que le tissu végétal diffère, de même que les températures.
Cette période de l'année est notamment favorable.à la pollinisation de noisetiers et des aulnes. La météo clémente depuis quelques jours et qui devra encore durer favorise ainsi la dispersion des grains de pollen. Cela fait augmenter la concentration du pollen, notamment pour ceux d'aulnes. Les modélisations faites par des spécialistes indiquent qu'il est question de pointes à plus de 2 000 grains par mètre cube d'air. Une concentration qui représente un danger pour les personnes allergiques au pollen.
Risque important d'allergie au pollen dans ces régions
Cependant, même si la France entière est exposée à ce pollen, les concentrations sont différentes. Les spécialistes affirment que les plus fortes concentrations sont à prévoir dans les plaines et vallées de l'est (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Alsace). Le quart sud-ouest et les régions centrales font également partie des régions très touchées. Les côtes du Nord-Ouest, de leur côté, auront des concentrations nettement plus faibles.
Il faut dire que la situation est plus grave dans le sud de la France, plus particulièrement en direction du pourtour méditerranéen en raison des températures hautes dans ces régions. Ces dernières font notamment face à un risque d'allergie jugé « élevé » par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), en raison de la floraison des cupressaceae, nommées aussi cupressinées. Il s'agit d'une famille de plantes comptant 135 espèces réparties en 30 genres parmi lesquels : le genévrier (Juniperus), le cyprès (Cupressus), le thuja occidentalis et le séquoia à feuilles d'if (Sequoia). Des plantes présentes en grand nombre dans le sud de la France.